« A bientôt 2 ans à la tête du pays, combien de citoyens sont-ils tombés sous les balles… »
Les bonnes paroles issues du discours du 05 Septembre 2021 sont broyées par de nombreux actes au goût amer posés par le CNRD aux commandes du pays. Une réalité vérifiable aux yeux de plusieurs observateurs.
Pour preuve, à l’intérieur de ce discours du colonel Mamady Doumbouya, la promesse avait été faite aux Guinéens que » personne ne devrait mourir pour ses opinions « .
A bientôt 2 ans à la tête du pays, combien de citoyens sont-ils tombés sous les balles en tentant de défendre leurs opinions ?
Où est passé le droit de manifester pacifiquement pourtant reconnu par l’article 08 de la charte ?
Dans ce même discours, la »justice doit être la boussole devant guider tous les Guinéens » est-elle une réalité ? Ce slogan n’a été qu’une poudre aux yeux. Et pour mieux le savoir regardez le nombre de citoyens en souffrance avec l’injustice. Ce constat se retrouve dans les rangs des politiques, activistes de la société civile et autres personnes anonymes.
Rares sont ceux qui ne s’étaient pas félicités de ce discours du président du Comité national pour le rassemblement et le Développement à la prise du pouvoir le 05 Septembre. Mais après cet acte posé par le CNRD, le fossé s’est mis à se créer entre le dire et le fait. Alors que ce discours avait fait renaître la flamme de l’espoir chez le Guinéen. Un espoir perdu sous le régime déchu d’alpha Condé.
Le président Doumbouya est-il aujourd’hui en train de se battre contre son propre discours prononcé à bientôt 730 jours? Certains citoyens bien avertis diront oui au regard du récent décret qui remet le mode de désignation des conseils de quartier et de district à la baraka des gouverneurs.
D’ici là, la transition se poursuit et le doute occupe une place de choix dans le cœur de plusieurs Guinéens quant à l’avenir de celle-ci.