Cellou Dalein Diallo condamne le brouillage des ondes de Djoma et de FIM
Le président de l’UFDG et de la Coalition politique ANAD suit de près ce qui se déroule en Guinée. Face aux moments durs que passent des médias guinéens, il a écrit sur compte Meta : « Je tiens à exprimer tout mon soutien et ma solidarité avec les Groupes Fréquence Médias (GFM) et Djoma dont les émissions font actuellement l’objet de sabotages par les autorités. »
Pour lui, « ces pratiques récurrentes, commanditées par le Pouvoir, ne visent qu’à museler la presse et à faire taire toutes les voix dissonantes en violation des lois de la République et des engagements internationaux de notre pays. J’encourage les Organisations professionnelles, le Syndicat professionnel de la presse de Guinée (SPPG) et tous les journalistes guinéens à se mobiliser pour défendre la liberté de la presse et le plein exercice de leur noble métier. »
L’appel du plus populaire des leader politiques guinéens, que des administrateurs territoriaux, l’armée et des magistrats ont privé de ses victoires lors des élections présidentielles de juin 2010, d’octobre 2015 et surtout celle d’octobre 2020, rejoint ceux de l’Union des Radiodiffusions et de Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI) et du Syndicat professionnel de la presse de Guinée (SPPG) qui, par la voix de son président, Sékou Jamal Pendessa, a exprimé la solidarité du SPPG envers les employés et promoteurs des médias victimes de ces restrictions illégales, en les rassurant de la « détermination habituelle » de l’organisation (SPPG) tout en prévenant « les auteurs de ces actes qu’il ne saurait attendre longtemps face à cette autre provocation de trop. »
De l’avis d’un commentateur, « cette affaire technique vient de l’ARPT, mais les ordres sont politiques. C’est-à-dire quelqu’un de très proche au Colonel Doumbouya, plus fort qu’Ousmane Gaoual ministre du secteur. Lui seul ne peut pas oser le faire sans le Ministre-Secrétaire général de la Présidence. Qu’est-ce pouvoir veut cacher ? »
Khady THIAM