Charles Wright informe qu’il va suspendre le chef de greffe de la Cour d’appel, mais les avocats dénoncent des manquements.
De retour au pays, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a été l’invité de l’émission « On refait le monde » de Djoma Medias.
Il a expliqué que : « lorsque le procureur général a relevé appel contre l’ordonnance de renvoi de Foniké Manguè et Cie devant le tribunal, il a déposé cette lettre auprès du chef de greffe. Le chef de greffe à son tour, a transmis cette lettre au greffier de la deuxième chambre qui a confirmé l’ordonnance du juge d’instruction, qui a rendu la première décision les renvoyant devant le tribunal ».
Il poursuit : « maintenant, là où il y a eu la défaillance, et c’est ce qui est regrettable, j’ai pris des mesures par rapport à ça. En tant que chef de greffe, il a transmis la lettre de pourvoi au greffier de la deuxième chambre. Mais cette lettre de pourvoi là, elle doit aller avec le dossier à la Cour Suprême. Si vous ne le faites pas, vous avez manqué à vos obligations de vigilance. Je leur ai dit, dès que je rentre au pays, le chef de greffe sera suspendu ».
Malgré ces explications du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, le Collectif des avocats du FNDC et de l’Honorable Saïkou Yaya Barry de l’UFR ont souligné dans un communiqué que « le dossier (…) ne fait que tourner en rond. Aucune juridiction ne voulant prendre la responsabilité d’organiser un procès juste et équitable pouvant inéluctablement déboucher à une remise pure et simple de liberté de nos clients », Ils exigent « à défaut de leur remise en liberté, l’ouverture de leur procès devant le TPI de Dixinn pour que justice soit rendu« .
