CNRD : un désir d’éternité (Ibrahima Balaya Diallo)
Ce serait une lapalissade que de dire que la transition Guinéenne stagne pour ne pas dire qu’elle est en berne car aucun acte n’est posé dans le sens d’un retour à l’ordre constitutionnel
Ce ne sont pas les simulacres de rencontres tenues toujours à la veille des sommets de la CEDEAO pour circonvenir l’institution de la volonté de dialoguer avec les forces vives.
Mais personne n’est dupe le fantasme du CNRD c’est comment s’imposer durablement dans l’opinion pour en faire un rempart à ses ambitions qui comme les chaussettes ne se cachent plus
– Grands messes
– Décrets tous les soirs à la télé
– Discours néo populistes
– Utilisation de relais dans la classe politique et dans la société civile
– Étouffement des expressions
– Manipulation des doutes et des peurs
Or c’est connu l’exercice du pouvoir par des mains inexpertes expose un pays à des aventures incertaines. Aujourd’hui tous les contours se dessinent il ne reste plus qu’à nous dire que le colonel sera candidat comme l’avait entrevu le Capitaine Dadis en son temps.
C’est pourquoi les Forces Vives devraient faire Une en se départissant de leurs égos et en sortant des calculs et autres agendas cachés car aucun doute cette transition est fragile. Plus elle s’étirera, plus elle exposera la Guinée à des lendemains qui déchantent.
Le Colonel Doumbouya pratiquement, le seul Guinéen à avoir eu 2 fois son quart d’heure de célébrité pour reprendre l’expression de ANDY WHAROL, ne doit pas succomber aux langues mielleuses d’artistes qui ne vendent plus de Diaspos, las de manger des pâtes tous les soirs de leur vie et tous ces business men de la crise avec leurs recettes vieilles comme le monde, dont le seul souci est de bénéficier des Ors du pouvoir
Un pouvoir n’aura jamais le dernier mot seul le peuple disait le leader Maximo.
Ibrahima Balaya Diallo
Président Forum civil Guinéen