Contre La sansure

Condamné par la HAC, Babila Keïta soutient « persiste et signe qu’il y a un parfum de corruption… »

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COMMUNIQUÉ

Nous voudrions exprimer toute notre reconnaissance à notre famille, à tous nos amis, à nos collègues et confrères, aux followers de ma page et ceux de la page Inquisiteur.net, et à tous ceux et celles qui éprouvent de l’estime pour notre personne et qui font confiance au travail que nous faisons au quotidien : les investigations.

Merci à chacun et à tous sans exception.

Par ailleurs, je voudrais vous garantir que les faits que nous avons dénoncés et pour lesquels nous avons été convoqués et sanctionnés illégalement et injustement par la Haute Autorité de la Communication (HAC), sont des informations fiables et véritables qui devraient être complétées par d’autres éléments de précisions dans un second article à la suite du premier.

Ces enquêtes sur les marchés publics passés au Ministère de la Justice, notamment les contrats de rénovation, d’extension et de réhabilitation de la maison centrale de Conakry, sont des faits avérés sur lesquels j’insiste, persiste et signe qu’il y a un parfum de corruption (une forte odeur ou suspicion de corruption), autour de la procédure de passation et des entreprises contractantes.

Des milliards débloqués, mais le chantier reste inachevé

 

Nous l’avons soutenu et démontré sur la base des preuves et des dispositions du code des marchés publics et la loi anti-corruption en vigueur en République de Guinée, contrairement à ce qui se raconte.

Malgré, nous avons été désagréablement surpris d’une décision injuste et illégale, émanant d’une institution en manque de repère et subordonnée à la loi du plus fort.

Nous rappelons par la même occasion, que cet acte de censure de la HAC pour empêcher l’exercice d’une Presse libre et indépendante, dans le seul but de caresser les tenants et courtisans du pouvoir en place, ne sera pas sans suite. Nous allons user du droit pour exprimer notre désapprobation de la forfaiture commise et dénoncer l’abus d’autorité de la HAC qui s’érige de jour en jour en Tribunal de répression des journalistes.

Mamoudou Babila KEITA

N.B. L’image et la légende sont des choix de guinafnews.org 

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