Cellou Dalein Diallo, qu’on le veuille ou pas, est le choix de la majorité des guinéens. Partout il passe, en Guinée ou ailleurs, il draine des foules. C’était le cas durant toute la semaine à Luanda, capitale angolaise où il a procédé à l’inauguration du siège de l’UFDG.
Sur son compte Facebook, le leader de l’UFDG et de l’ANAD indique : « J’ai animé, ce dimanche 5 mars, au complexe sportif de Cidadela, à Luanda, un meeting qui a mobilisé près de 10.000 guinéens.
À cette occasion, j’ai réitéré mes félicitations aux responsables et militants du Parti pour le bâtiment R +3 édifié au cœur de la capitale angolaise pour servir de siège à l’UFDG et aussi pour leur présence massive à ce meeting mémorable.
Poursuivant, le président de l’UFDG et de l’ANAD a dit : « J’ai saisi cette opportunité pour lancer un appel à tous les guinéens épris de paix et de démocratie à participer à la manifestation pacifique appelée par les Forces Vives de Guinée ( FVG) le 9 mars 2023 dans le Grand Conakry« .
Cellou Dalein Diallo souligne : « J’ai ensuite salué et remercié les compatriotes non membres de l’UFDG qui sont venus nombreux honorer de leur présence cette cérémonie marquant la fin de mon séjour en Angola avant d’exhorter tous les participants à œuvrer pour la consolidation de l’unité nationale et la promotion de la solidarité et de la fraternité entre tous les guinéens où qu’ils se trouvent« .
Déterminé à rentrer au pays prochainement pour participer au dialogue entre les deux principales parties que sont les autorités du CNRD et leurs alliés politiques et sociaux et le Trio UFDG, RPG AEC et UFR et les leurs, tel que l’a recommandé le sommet extraordinaire de la Cedeao tenu le 18 février dernier en marge de celui de l’UA, Cellou Dalein Diallo et ses partisans ne cessent de démontrer qu’ils sont la plus importante force politique en Guinée, notamment depuis juin 2010.
Nul ne peut contester que cette formation politique, sans avoir exercé le pouvoir, est la seule a drainer des foules.
À Conakry, cette tournée du président de l’UFDG est très suivie dans les cercles du pouvoir. Certains dirigeants n’hésitent pas à dire qu’ils vont prendre des sanctions contre le parti.
Est-ce la raison pour laquelle, à peine avoir foulé le sol guinéen, au retour de missions qu’il a conduites aux Etats-Unis et en Italie, avant la publication des sanctions de la Cedeao, que le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright a donné rendez-vous le 9 mars, à son ministère ?