Contre La sansure

Du sable dans le couscous de Cellou Dalein ? HAIDARA M. Mousliou le croit et l’explique

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Dans la tribune que nous publions ci-dessous, M. HAIDARA M. Mousliou Juriste, livre une analyse que nous ne partageons. Mais pour démontrer que son opinion ne tient pas la route, nous avons l’obligation de la publier. Nous sommes persuadés que la Cedeao est sur la bonne voie pour rectifier le tir et, Cellou Dalein Diallo, son parti l’UFDG et sa coalition politique l’ANAD sont les favoris des prochaines élections en Guinée, malgré les remontées du RPG AEC et de l’UFR.

 

PREMIERE PARTIE de la tribune :

Quelle incidence de la géopolitique sous régionale et mondiale actuelle sur son avenir politique ?

On dit souvent que le malheur ne vient jamais seul. Cette maxime qui est valable dans la vie ordinaire est aussi valable en politique. Et elle est actuellement applicable au leader politique guinéen Monsieur Cellou Dalein DIALLO, ainsi qu’à beaucoup d’autres leaders politiques guinéens et ouest-africains (Cellou, Sidya, Alpha CONDE, Kassory FOFANA, Laurant Gbagbo, Ould Abdoul Aziz Guillaume SORO, Ousmane SONKO, etc.).

Ils sont tous d’une manière ou d’une autre, sous le coup d’un sort maléfique à plusieurs embranchements. Pour dire plus simple, ils sont tous frappés par des mauvais sorts et des malheurs politiques.

En plus de la perte du pouvoir pour les uns et impossibilité d’avoir le pouvoir pour d’autres, ils partagent en commun, l’exil, la prison, les poursuites judiciaires, saisie de biens, et autres. A cet ensemble, s’ajoute une conjoncture géopolitique internationale qui leur prive de forts soutiens qu’ils pouvaient espérer ou avoir il y a quelques années auparavant.

Dans cette analyse, je m’intéresse au cas particulier de Cellou Dalein DIALLO. Pourquoi Cellou ? Tout simplement parce que pour lui Cellou et ses partisans, le pouvoir doit ou devrait lui revenir de facto et de droit après Alpha CONDE.

Cependant, au moment où ses partisans sont en train de fêter avec faste, fleurs, tambours et trompettes les seize (16) ans de Cellou Dalein à la tête du parti UFDG, les situations interne et externe de la Guinée ne jouent pas du tout en faveur de Cellou Dalein DIALLO. Ironie du sort, c’est en ce moment que ses militants se mettent à fêter seize ans d’opposition. Par naïveté ou par inconscient politique peut-être.

A l’interne, il est confronté à la récupération par l’Etat du domicile qu’il occupait à Dixinn et à une procédure judiciaire dans l’affaire AIR GUINEE qui l’ont contraint à un exil « volontaire ou forcé ».

A l’externe, la géopolitique en Afrique de l’Ouest a connu des bouleversements non favorables à Cellou.

Toujours à l’extérieur, en plus de la situation très compliquée en Afrique de l’Ouest, c’est carrément la géopolitique mondiale qui risque d’assombrir le ciel politique de Cellou. S’il n’est pas déjà obscur ! Pour le moment en tout cas !

Dans les lignes qui suivent, quelques faits, évènements et éléments tant sur le plan sous régional qu’international seront abordés et analysés pour illustrer cet état de fait.

1. AU NIVEAU SOUS-REGIONAL:

La sous-région ouest africaine notamment dans la zone des pays membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), des évènements ont eu lieu ces dernières années et derniers mois et ont bouleversés ou bouleverseront la donne politique pour Cellou Dalein.

L’arrivée d’une nouvelle junte militaire au pouvoir à Niamey (Niger) rajoutant à celles de Ouagadougou, Conakry et Bamako, les élections au Nigéria avec le départ du président BOUHARI, les chambardements politiques internes au Sénégal et en Guinée Bissau, le manque d’unanimité sur les sanctions contre la junte guinéenne au sein des Chefs d’Etat de la CEDEAO, sont entre autres des faits et évènements qui auront une influence directe sur la politique intérieure de la Guinée et produiront indéniablement des impacts sur l’avenir politique de Cellou Dalein DIALLO.

2. L’incidence de l’affaiblissement de Macky SALL et de EMBALO:

La situation politique intérieure au Sénégal qui a été une quasi-insurrection a poussé le président Macky SALL à renoncer à sa troisième candidature.

Macky qui a été un grand soutien de Cellou Dalein DIALLO, a été confronté à deux grands soulèvements populaires qui l’ont affaibli sur le plan interne et l’ont poussé à s’occuper plus des problèmes internes qu’à la politique étrangère. Se privant ainsi des actions de lobbying pour ses protégés comme Cellou.

Cellou Dalein Diallo et Macky Sall lors d’une conférence internationale à Dakar.

 

Maintenant, le fait de ne plus être candidat et la perspective de quitter le pouvoir l’année prochaine ont ôté ou vont ôter à Macky SALL le peu d’influence qui lui restait pour soutenir un politicien dans un autre pays. Cela ne rend pas service à Cellou Dalein et fera de lui un «grand orphelin politique» de Macky SALL. En langue Wolof quand une situation est triste on dit « …Ndeyy saann…» ! prononcer cette formule pour Cellou dans ce cas n’est pas une exagération. Car, c’est triste pour lui.

Quant au président EMBALO, lui-même qui était un protégé de Macky SALL est non seulement devenu un déshérité par le retrait de ce dernier, mais il est aussi et surtout affaiblit par la situation politique intérieure de son pays.

Au niveau interne, il a échappé à un coup d’Etat. Il est confronté à la crise économique liée à la baisse drastique des prix de vente des noix d’acajou. Ce qui a conduit à sa défaite électorale lors des dernières élections législatives de Juin 2023.

Ces élections ont créé une cohabitation forcée impliquant un partage du pouvoir exécutif entre Emballo et son principal opposant. Il a également perdu la majorité à l’assemblée nationale. Il a aussi achevé son mandat de président en exercice de la CEDEAO qu’il utilisait pour avoir accès aux autres présidents et chefs de gouvernements influents à travers le monde.

Après toutes ces épreuves, aujourd’hui, EMBALLO n’est que l’ombre de lui-même et ne peut plus être utile à Cellou Dalein DIALLO. Déjà qu’il n’a pas les moyens comme Macky, le seul service qu’il pouvait rendre à Cellou c’était le lobbying.

Mais le lobbying ça demande à la fois les moyens et l’influence. Et EMBALLO n’ayant plus ni l’un ni l’autre, devient un homme dont l’utilité est à conjuguer au passé.

Avec les évènements qui viennent de se dérouler à Bissau pendant le week-end du 1er décembre 2023, on peut dire sans détour que la Guinée Bissau a renouée avec les convulsions politiques et le fauteuil de EMBALLO ne tient que plus que par deux pieds au lieu de quatre. A tout moment tout peut s’écrouler.

3. Les élections au Nigéria et le départ de BOUHARI

Le troisième pilier de soutien politique perdu par Cellou dans la sous-région, et est non des moindres, c’est celui de Mouhamad BOUHARI du Nigéria.

Certains observateurs estiment que BOUHARI avait une méfiance vis-à-vis de Cellou à cause du lien d’amitié que ce dernier entretenait avec Atikou ABOUBAKAR, ancien allié qui est devenu opposant à BOUHARI pendant ses deux récents mandats à la présidence de la République du Nigéria.

Toutefois, cette méfiance n’avait pas empêché BOUHARI de donner des coups de mains à Cellou par personnes interposées à cause de la solidarité communautaire Peule ou Foulani et surtout à cause de Macky SALL et EMBALLO qui, d’après certaines sources, faisaient le plaidoyer auprès du vieux président pour que Cellou puisse rentrer dans ses grâces à certains moments.

Le statut de première puissance de la CEDEAO dont dispose le Nigéria fait que tout homme politique de la sous-région souhaiterait bénéficier du soutien de son Chef d’Etat. Perdre un tel soutien à la fois politique et matériel, constitue forcément un dommage pour celui qui le perd. Cellou ne dira pas le contraire et il sentira directement ou indirectement l’impact négatif du départ de BOUHARI.

4. L’axe des juntes Conakry – Bamako – Ouagadougou, prolongé sur Niamey et son impact sur l’action de la CEDEAO:

L’avènement du deuxième coup d’Etat au Burkina a constitué un appui pour les deux autres juntes militaires qui dirigeaient déjà le Mali et la Guinée, créant ainsi une dorsale des juntes allant de Conakry à Ouaga via Bamako, sans oublier une éventuelle continuité sur Niamey, Ndjamena et Khartoum avec une certaine solidarité agissante entre les juntes dirigeantes de ces pays.

Le dernier cas intervenu au Gabon en dit long sur l’effet domino qui commence à gagner les pays africains. Le Gabon n’étant pas membre de le CEDEAO et étant géographiquement éloigné de l’Afrique de l’Ouest, sa situation ne sera pas intégrée dans la présente analyse.

Quant à la CEDEAO, le communiqué conjoint des juntes maliennes et burkinabés et celui de la Guinée du 31 juillet 2023 sont illustratifs de cet état d’esprit de solidarité.

Vu le cas particulier du coup d’Etat intervenu au Niger, l’analyse se focalisera particulièrement sur les cas de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso.

Le bloc formé par les dirigeants militaires de l’axe Conakry – Bamako – Ouagadougou a réussi à diviser les chefs d’Etat de la CEDEAO en trois groupes. Un groupe hostile et partisan des sanctions contre les militaires, un groupe de neutres et un groupe de soutien.

Le premier groupe qui était constitué de Macky SALL, A.D. Ouattara, Emballo et Kassi Brou (ancien président de la commission) s’est rétrécis avec le dégonflement de Ouattara suite à l’arrestation des militaires ivoiriens au Mali et au départ de Kassi BROU à la tête de la commission. Macky SALL aussi a mis de l’eau dans son bissabe suite aux évènements politiques internes et les violences qui ont secoués le Sénégal.

Le groupe des neutres composé du libérien Georges WEAH, du ghanéen Akoufo ADO et de Adama BARRO de la Gambie est toujours intact.

Les pro-juntes formés du président Togolais Faure EYADEMA et de Julius MADABIO de la Sierra Leone sont toujours à l’œuvre et constituent des remparts sûrs pour les juntes.

Cette balkanisation institutionnelle au sommet de la CEDEAO a entrainé une paralysie certaine de la dynamique belliqueuse du premier groupe. Macky SALL l’a même avoué après le deuxième sommet d’Accra en disant que l’attitude de certaines puissances et de certains de ses pairs ne facilitent pas la tâche à la mise en œuvre des décisions, et au cas échéant, les sanctions prises par les chefs d’Eta.

La quasi-paralysie de l’organisation sous régionale a déboussolé les opposants à la junte en Guinée avec à leur tête, Cellou Dalein DIALLO qui comptait beaucoup sur l’appui de la CEDEAO pour faire aboutir ses revendications.

Du Sénégal où Cellou a élu domicile, où le sol est sablonneux et où on mange beaucoup du couscous, on peut dire que l’inaction ou l’affaiblissement de la CEDEAO a mis du sable dans le couscous de Cellou. C’est un grand support qui s’est effondré pour Cellou et ses compagnons du front anti-CNRD.

Au-delà de cette situation de la géopolitique dans la zone CEDEAO extensible à l’union africaine, d’autres facteurs sur le plan international ne plaident pas en faveur de Cellou et des opposants en général.

Avec ce qui vient de se passer au Niger, l’axe risque de se prolonger jusqu’à Niamey et le bloc des juntes va certainement se solidifier. Cela rendra la CEDEAO encore plus faible. Idem pour ceux qui misaient sur cette CEDEAO. Pauvres d’eux !

Toutefois, il convient de relever le fait que la junte guinéenne a jusque-là adoptée une posture modérée et n’en fait pas dans des actions de confrontation comme ses homologues malien, burkinabé et dernièrement nigérien.

Beaucoup d’observateurs estiment que le Colonel Mamadi DOUMBOUYA agit avec une dextérité diplomatique de haut niveau et adopte un comportement policé très apprécié dans les milieux diplomatiques notamment occidentaux.

5. La géopolitique des ressources minières :

En plus des facteurs politiques et institutionnels de la sous-région, le statut de pays producteur massif de la bauxite, de l’or et avec la perspective de l’exploitation du fer dans le Simandou et le Mont Nimba fait que la Guinée bénéficie d’une attention particulière des Etats puissants du monde et des multinationales minières.

Une instabilité qui conduirait à l’arrêt de production de la bauxite en Guinée entrainerait forcément une flambée des prix de l’aluminium ou carrément une crise de cette matière qui plombera les secteurs stratégiques dans l’industrie de l’aéronautique, des BTP et dans toutes les chaines industrielles de l’aluminium.

Les pays occidentaux et l’économie mondiale en général étant déjà confrontés à la montée des prix du gaz et du pétrole, ne supporteront pas une crise dans les secteurs névralgiques de la filière bauxite – aluminium et celle du fer.

Face à cet état de fait, les Etats, les multinationales et le système financier international ménageront forcément et durablement le régime en place à Conakry. Par pragmatisme économique et par realpolitik.

La participation du Colonel Mamadi DOUMBOUYA à l’assemblée générale des nations unies à New York au mois de septembre passé et son invitation au sommet Afrique – Arabie Saoudite sont largement illustratives de l’acceptation, ou tout au moins, de l’accommodation de son régime par une grande partie des acteurs et officines politico-diplomatiques du monde.

Colonel Mamadi Doumbouya, à la Tribune de l’AG annuelle des Nations-Unies, dans une salle aux 2/3 vide, a livré un discours déphasé.

 

Certaines sources disent que le colonel aurait même bénéficié des services de grands lobbyistes comme l’ancienne ambassadrice des USA en Guinée Patricia MOLLER avec l’aide de certains investisseurs miniers. Ce qui est de bonne guerre. Comme disent les ivoiriens, « … qui va se négliger ? …».

Ce qui veut dire concrètement que le Colonel a réussi à se faire une place au soleil et a pris une avance sur certains politiciens qui n’ont plus l’écoute dans beaucoup de milieux diplomatiques. Et c’est tout bénef pour la junte de Conakry et son commandant en chef.

  1. Sur le plan de la géopolitique internationale:

A ce niveau également, des évènements en cours ou en perspective ne rendent pas ou ne rendront pas service aux opposants en Afrique qui comptent souvent sur les pressions extérieures pour défendre ou faire entendre leurs causes. Cellou Dalein DIALLO y compris !

  1. La guerre Russie –Ukraine :

La guerre qui a éclaté entre l’Ukraine et la Russie focalise toutes les attentions et mobilise toute l’énergie des pays (européens) membres de l’OTAN et des Etats Unis d’Amérique.

Cette guerre dont l’effort financier et matériel est supporté entièrement par les occidentaux qui y sont résolument engagés fait qu’ils ont presque tourné le dos aux autres crises ou les ont relégués au second plan.

Quant à la guerre qui vient d’éclater entre le Hamas Palestinien et l’Etat d’Israël, elle ne fera que renforcer le désintéressement des grands pays occidentaux aux problèmes africains qui seront vus comme des «crises marginales».

Ce désintéressement crée un vide en terme d’interventions intempestives ou d’injonctions diplomatiques habituelles dans les pays africains. Ce qui donne un répit et une marge de manœuvre aux régimes en exercice face à leurs opposants.

Ainsi, les politiciens et activistes qui comptent beaucoup sur les pressions venant de ces occidentaux se retrouvent désarmés et perdent un grand moyen de pression. Cellou Dalein qui est connu comme un habitué des salons, perrons et chancelleries des pays occidentaux en sera naturellement une victime parmi les victimes collatérales.

La preuve est que depuis plus d’un an de fréquents voyages entre l’Europe et l’Amérique, Cellou n’a pas pu obtenir des audiences sérieuses et solennelles avec des gouvernants de haut niveau, ni en Europe, ni en Amérique, encore moins en Afrique.

  1. La montée des nationalistes de l’extrême droite en Europe et aux USA

Ces dernières années, les partis politiques et groupuscules de l’extrême droite ont connu une percée fulgurante dans les pays de l’Europe et aux USA avec le contrôle du parti républicain par les TRUMPISTES et leur idéologie de la suprématie du blanc.

La récente victoire surprise du parti d’extrême droite PVV (ou VVD) et de son leader Geert WILDERS au Pays-Bas, confirme une inquiétante contagion qui est partie de l’Italie, via la France avec Marine LE PEN, mais aussi en Allemagne avec le partie AFD qui a connu une montée fulgurante dans les régions, notamment en Bavière.

La philosophie politique et de gouvernance des extrêmes droites ou des nationalistes est caractérisée entre autres par le repli interne sur leurs Etats, l’unilatéralisme, la non-ingérence, le boycott des organisations internationales, le mépris et la stigmatisation des immigrés et des pays d’origine de ces immigrés.

En ignorant les problèmes des autres pays et autres Etats, les régimes nationalistes d’extrême droite des pays occidentaux laissent le champ libre aux régimes en place des pays africains de gérer leurs peuples à leur bon vouloir.

Subséquemment, si une opposition veut inverser la tendance en sa faveur, il ne devra compter que sur un rapport de force interne qu’il faudra créer.

Ce qui est extrêmement difficile dans les pays où les régimes sont autoritaires et dans ceux où n’existe pas une opposition ou une classe politique crédible offrant une alternative sérieuse et perceptible.

  1. L’attitude de ni-ni de la France sous MACRON

La politique de ni-ni (ni ingérence, ni ignorance) en vigueur en France depuis l’arrivée de Emanuel MACRON à l’Elysée ne rend pas service aux opposants qui comptaient ou compteraient sur un appui de la France pour prendre le pouvoir dans leurs pays.

L’Ambassadeur de France en Guinée a reçu les principaux collaborateurs du Colonel Doumbouya lors de la fête du 14 juillet.

 

Cela se traduit concrètement par l’abstinence à aider ou à condamner tel pouvoir ou tel opposant face à tel autre, tout en gardant un regard dans les situations internes des Etats, en laissant les rapports des forces jouer, et à la fin, accepter ou s’aligner derrière le gagnant dans le rapport de force.

Au nom du politiquement correct et du respect de la souveraineté des Etats.

Et personne ne doit s’offusquer de cette position en ce sens qu’en cas d’ingérence aussi, tous les vrais et faux souverainistes-africanistes se rueront dans les brancards pour brocarder la France et ses dirigeants. En l’accusant de néocolonialisme, de paternalisme.

Maintenant, la conséquence de cette politique de « ni-ni » est que chaque politicien, opposant ou activiste doit s’organiser par ses propres moyens et utiliser sa propre stratégie. En un mot, chacun doit savoir ou pouvoir VOLER PAR SES PROPRES AILES.

De tout ce qui est précédemment exposé, on peut dire que dans cette situation de chamboulement de la géopolitique sous régionale et mondiale, les perspectives politiques sont floues sinon sombres pour tous ceux qui, en Afrique, font un focus sur les élections en comptant sur la pression de ce qui est communément appelé sous le vocable « communauté internationale ».

Pour le cas de la Guinée et de Cellou Dalein DIALLO, des questions se posent aujourd’hui sur la capacité de Cellou à pouvoir tenir un bras de fer face à la junte dans cette situation de perte de soutiens directs et indirects.

A juste titre, la deuxième partie d’une série d’articles de la présente tribune sera intitulée « les forces et faiblesses de Cellou Dalein Diallo sur le plan interne et les atouts du régime du Colonel Mamadi DOUMBOUYA ».

Ensuite, une analyse sera portée sur « la perspective et les hypothèses » qui découleront de cette situation de bouleversement de la géopolitique dans la sous-région ouest africaine et dans le monde (Troisième partie).

A suivre…

HAIDARA M. Mousliou

Juriste,

Citoyen observateur

Conakry, Guinée

Les choix du titre, des images et leurs légendes sont de guinafnews.org

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