Exigence d’une transition civile au Mali : Quand l’Appel du 20 février défie les autorités
Créé pour protester contre la tenue du référendum sur le projet de nouvelle Constitution du 18 juin 2023, l’Appel du 20 février pour sauver le Mali a été dissout par les autorités de la transition, le mercredi 17 avril 2023. Mais le coordinateur du mouvement est revenu à la charge. Il invite les partis signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024 à ne plus reconnaître les autorités de la transition en place. Outre cela, dans une déclaration, Cheick Mohamed Chérif, au nom de l’Appel, réclame une transition civile.
Le torchon ne cesse de prendre feu entre les autorités de la transition et les responsables du mouvement dit Appel du 20 février pour sauver le Mali. Ils n’arrivent pas à avaler la pilule de la dissolution dont le mouvement a été victime de la part des autorités de la transition. Le fait que le coordinateur, Cheik Mohamed Chérif Koné continue d’agir au nom du mouvement, l’on est en droit de se demander si l’action de la dissolution a eu un effet.
Ayant donc constaté « le vide juridique » et « la souffrance des requêtes déposées depuis le 28 mars, l’Appel du 20 février pour sauver le Mali invite très respectueusement les partis signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024 de ne plus reconnaître les autorités de la transition et de s’y démarquer. Ce, lit-on dans la déclaration, en application des conventions internationales qui lient le Mali.
En outre, concernant la décision de dissolution, elle est considérée par les responsables de l’Appel comme un non-événement pour avoir été prise par « des autorités de fait dont le mandat a pris fin ». Selon la déclaration, l’Appel du 20 février, en désobéissance civile depuis le 27 mars, poursuit ses activités. L’Appel dit n’entendre pas « céder à la menace et à l’intimidation ».
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