Contre La sansure

Général Doumbouya a nommé le gouvernement Bah Oury. Et maintenant ?

0

Général Amara Camara, Ministre Secrétaire général et porte-parole de la Présidence de la République général Amara Camara a annoncé en 2 temps la composition du gouvernement que le premier ministre Amadou Oury Bah sera appelé à conduire.

Dans un premier temps, ce sont les personnalités suivantes qui ont été nommées
1- Garde des sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’homme : Yaya Kairaba Kaba (nouveau, en remplacement d’Alphonse Charles Wright, qui était assuré de garde le portefeuille n’eut-été de la diffusion d’une vidéo compromettante)

2- Ministre de la Défense nationale : Aboubacar Sidiki Camara
3- Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation : Ibrahima Kalil Condé
4- Ministre de la Sécurité et de la Protection civile : Bachir Diallo

Ensuite, la liste a été complétée par certains anciens ministres et de nouvelles têtes. Ce premier gouvernement Bah Oury fera-t-il que ceux de Mohamed Beavogui, qui a jeté l’éponge après avoir indiqué qu’un gouvernement de transition n’est pas un gouvernement de développement. On se rappelle que dès qu’il a eu l’occasion de sortir du pays, il a informé le président de la transition de sa décision de quitter son poste de premier des ministres.  

5- Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger : Dr Morissanda Kouyaté (maintenu)
6- Ministre de l’Economie et des Finances : Mourana Soumah
7- Ministre du Budget : Facinet Sylla
8- Ministre du Plan et de la Coopération internationale : Ismael Nabé
9- Ministre du Travail et de la Fonction publique : Faya François Bourouno
10- Ministre de l’Environnement et du Développement durable : Djami Diallo
11- Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage : Félix Lamah
12- Ministre de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures : Aboubacar Camara
13- Ministre des Mines et de la Géologie : Bouna Sylla
14- Ministre des Infrastructures et des Travaux publics : Mahamadou Abdoulaye Diallo
15- Ministre des Transports : Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement (maintenu, mais change de poste)
16- Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique : Rose Pola Pricemou (maintenue, mais change de poste)
17- Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat : Mory Condé (maintenu, mais change de poste)

18- Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime : Fatima Camara
19- Ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises : Dr Diaka Sidibé (maintenue, mais change de poste)
20- Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation : Alpha Bacar Barry (maintenu, mais change de poste)
21- Ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation : Jean Paul Ceydi
22- Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’emploi : Aminata Kaba (maintenue, mais change de poste)
23- Ministre de la Santé et de l’hygiène Publique : Dr Oumar Diouhé Bah (maintenu)
24- Ministre de l’Information et de la Communication : Fana Soumah
25- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Keamou Bogola Haba
26- Ministre de la Promotion Féminine, de l’enfance et des Personnes vulnérables : Charlotte Daffé (maintenue, mais change de poste)
27- Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat : Moussa Moise Sylla
28- Ministre Secrétaire général du gouvernement : Benoît Kamano
29- Ministre Secrétaire Général aux Affaires Religieuses : Karamo Diawara (maintenu)
Général Amara Camara, ministre secrétaire et porte-parole de la Présidence

Trop de problèmes, mais comment faire ?

Pour nombre d’observateurs, « il y a trop de problèmes sur la table de Bah Oury, mais comment faire ? Même un gouvernement démocratiquement élu ne pourrait les résoudre à plus forte raison un gouvernement de transition. Surtout ceux qui gèrent le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad et la Guinée. Avant les coups d’états, ces pays étaient en crise. Et maintenant Bah Oury va faire quoi et comment ? Et lui et les membres du CNRD doivent comprendre qu’ils ne pourront régler les problèmes… ».

Un analyste politique indique : « tout ce qui leur est demandé, c’est de favoriser le retour à l’ordre constitutionnel, même s’il faut un glissement de quelques mois. C’est-à-dire que le 31 mars 2025, Bah Oury aura passé un an à la primature. Comme il a promis le référendum constitutionnel avant la fin de l’année, pourquoi pas le 28 septembre prochain, il faudrait raisonnablement envisager une élection générale en mars 2025. Ou s’il en faut 2, faire une pour désigner les conseils communaux, de districts en mars et les élections nationales (présidentielle et législatives) en juin 2025. »

Mamadou Alpha BAH                                                                                                     collaboration Brehim O. MAHMOUD

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

× Comment puis-je vous aider ?