Contre La sansure

Guinée/Mamady Doumbouya, le président au tempérament autocratique.

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Tel un monarque sans couronne, le putschiste guinéen décide donc de rendre son pouvoir irrespirable. 

Fidèle à son tempérament autocratique, il décide de demeurer une déception programmée de l’histoire récente de la Guinée, un vendeur d’illusions.

Il ne peut pas faire autre chose que de décevoir.

Car compte tenu de son rôle capital dans l’installation définitive et totale des multinationales mafieuses, en Guinée, dans l’enracinement du capitalisme financier  sauvage, la propagation de la corruption organisée, la course à l’enrichissement illicite d’une part

Et d’autre part de son parcours personnel d’un ancien légionnaire français, qui fait allégeance à l’ancien colonisateur déstabilisateur de ses anciennes colonies.

Il lui est donc impossible de se dérober de ce rôle.

C’est tout simplement un homme au tempérament autocratique dépourvu de tout humanisme et de tout attachement au peuple de Guinée.

Qu’il verrouille les médias, restreint l’accès à internet, emprisonne les journalistes ou qu’il étouffe les partis politiques, la liberté d’expression et d’opinion dans le pays est une normalité politique pour lui.

Son degré d’ouverture d’esprit, son intellect très faible, sa perception du pouvoir biaisée, son type de raisonnement déployé dans la gestion des affaires publiques l’emmènent à comprendre que ses déviations relèvent de la normalité.

L’ancien légionnaire français vit selon la formule suivante: «L’homme est un loup pour l’homme ». Or cette formule relève d’une culture sociétale malsaine.

Il ne peut pas donc gérer la Guinée selon la formule de Spinoza qui stipule que  «L’homme est un dieu pour l’homme ». Car cette formule relève de l’intelligence.

Or Doumbouya et son clan sont cultivés mais dépourvus d’intelligence.

Et c’est pourquoi courir à travers la gloire, la fortune, la richesse, le pouvoir, est la seule volonté qui les anime. Et cette volonté  implique que l’on s’écrase l’un et l’autre alors que l’on vit tous dans un même espace.

Alors quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse, il demeure une déception programmée de l’histoire récente de la Guinée, un chef des pouvoirs invisibles, obscurs du genre « sociétés minières mafieuses, réseau de la mafia françafrique, loges maçonniques déviantes, services secrets incontrôlés qui protègent une subversion de l’État avec une élite criminelle contre laquelle ils sont censés pourtant lutter.

Il ne peut pas donc tendre la main au peuple de Guinée en mettant l’intérêt de celui-ci au dessus de ses ambitions personnelles et au dessus de celles de son clan criminel organisé en col blanc.

Doumbouya n’est pas Jerry Rawlings

Le président du gouvernement de transition Mamady Doumbouya n’est pas comme Jerry Rawlings qui n’hésitait pas à s’effacer lorsqu’il sentait que les ghanéens ne le suivaient plus.

Et il ne peut pas renoncer à son pouvoir mal acquis en tant que président putschiste du moment où avec lui la montée en puissance de « pouvoirs obscurs» économiques, financiers, médiatiques en liens avec les réseaux criminels – est devenu un trait majeur de la gouvernance en Guinée, qui affaiblit le pouvoir d’État et entrave surtout l’enracinement du système démocratique en Guinée.

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