Contre La sansure

La Guinée est en panne !

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De plus en plus de voix se lèvent contre la gestion cavalière de la transition sur fond d’exclusion et d’injustice flagrante. Au même moment, les forces vives, ne comptant pas se laisser faire, projettent des séries de manifestations aux conséquences fâcheuses (perte en vies humaines, vandalisme, agressions physiques etc…).
Et comme si tout cela ne suffisait pas, Docteur Ibrahima Kassory Fofana et ses compagnons d’infortune, accusés d’enrichissement illicite et de corruption, refusent de comparaître devant ce qu’ils appellent une parodie de justice qui ne vise qu’à officialiser leur mort politique. Écartant ainsi toute idée de se présenter aux prochaines élections présidentielles.
De l’autre coté, le procès des massacres du stade du 28 septembre connaît aujourd’hui son premier incident majeur par le retrait des avocats de la défense.

La Crise devient aiguë et semble gagner tous les secteurs de la vie nationale. Le peuple lui, baigne dans la pauvreté et le désespoir.

Quand est ce que les Guinéens cesseront de se tirer des balles sous leurs pieds ?
A quand la fin de nos souffrances sempiternelles ? Nous n’avons donc pas le droit de goûter au bonheur à l’image des autres peuples du monde ?
Pourquoi chaque fois que nous essayons de répartir sur de bons pieds, nous retombons systématiquement dans nos travers sociaux ? Les mêmes erreurs du passé refont surface de manière plus manifestes. Dieu a t il tourné le dos à la Guinée qu’il a tant protégé et aimé ?

Le CNRD a tout intérêt de revenir sur de meilleurs sentiments pour son propre salut et celui de tous les guinéens. Gouverner, c’est aussi accepter les voix dissonantes et des compromis surtout en période transitoire.
En tant que premier garant de cette transition, le colonel Mamady Doumbouya doit s’extirper des griffes de l’aile dure de son équipe pour donner la chance au dialogue, le vrai.
Il est temps de mettre fin à ce cycle infernal de crises qui plombe la Guinée dans un éternel recommencement.
Nous devons refuser de mourir sous le poids de cette crise voulue et entretenue qui fait la prospérité des uns et la misère des autres.

Khalil KABA

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