Le Falcon 50 français contribue à la saisie de 4,740 tonnes de cocaïne
Près de cinq tonnes de cocaïne ont été saisies en mer mercredi par la marine française à bord d’un cargo « au large des côtes africaines », a annoncé vendredi la préfecture maritime de l’Atlantique dans un communiqué.
La saisie de 4,740 tonnes a été effectuée « au nord de l’équateur » par le patrouilleur de haute mer « Premier-maître L’Her » de la Marine nationale, appuyé « par le Falcon 50 de la Marine nationale détaché à Dakar, au Sénégal, et le système de mini-drone aérien embarqué pour la Marine (Smdm) », précise-t-elle.
la cargaison de cocaïne a été transférée sur le navire militaire français pour y être détruite.
Le cargo en cause, dont le nom n’a pas été précisé, battait pavillon des îles caribéennes Saint-Kitts et Niévès. Après l’intervention française dans les eaux internationales, il a ensuite repris sa route avec son équipage.
L’intervention s’est effectuée « avec l’accord de l’Etat du pavillon (Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès), en application de l’article 17 de la convention des Nations unies de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants et substances psychotropes », ajoute la préfecture maritime.
L’opération a été conduite en coopération avec la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED).
« La parfaite coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre les stupéfiants, en particulier le centre opérationnel d’analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants (Maoc-n), et le réseau diplomatique du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (Meae), a permis d’obtenir ce résultat », se félicite la préfecture maritime.
Le patrouilleur « Premier-maître L’Her » est engagé depuis fin janvier dans l’opération Corymbe pour contribuer à la sécurité maritime et lutter contre les activités illicites dans le golfe de Guinée en lien avec des pays africains et européens, selon le communiqué.
AFP
Image de la UNE : Le Falcon 50 M de Dakar en Guinée pour lutter contre la pêche illégale © Marine nationale