Le lion marche seul, mais il est le roi de la forêt et même s’il maigrit, il reste toujours roi! (*)
Ne dit-on pas que quand le lion saigne, les chacals reprennent courage?, fin de citation.
Chez nous, la vérité rougit les yeux mais ne les crève pas.
Il est temps de dire à Elhadj Cellou qu’il doit désormais apprendre à faire cavalier seul. Il a toutes les bonnes cartes en main pour que son destin de président puisse s’accomplir avec la volonté déjà du ciel.
Il n’a ni besoin de coloration ethnique, ni un équilibre régional encore moins s’encombrer de menus fretins sans conviction, ni valeur pour se forger un destin national ou une image d’homme consensuel.
Ses différents scores électoraux confirment qu’il arrive loin devant tous ceux qui l’envient et le combattent à visage découvert ou derrière les rideaux. Il arrive toujours en ballottage avec ses rivaux dans des contrées « considérées » hostiles ou chasse gardée de ces derniers et premier fort, très loin devant dans ses imprenables fiefs.
Dieu l’a fait et élevé plus haut et plus fort que ses concurrents.
Aujourd’hui, tout le prédestine à la magistrature suprême malgré les trahisons qu’il subit, la caricature qu’il fait l’objet et le harcèlement qu’il vit dont la seule et simple raison s’explique par l’espoir qu’il incarne, la popularité qu’il jouit, la place de leader qu’il occupe.
Ce n’est pas sa personne que ses adversaires détestent ni ce qu’il est qu’ils contestent. Mais pourquoi lui et non eux?
L’autre vérité qui fait rougir les yeux est que Cellou seul, d’un côté, pèse plus que tout ce monde politique de l’autre.
La masse électorale qu’il a, à travers sa machine politique UFDG est le fruit de son passé sérieux de gestionnaire exemplaire, de cadre intrépide et de serviteur loyal à la République.
Ses innombrables et inoubliables succès de ministre et Premier ministre d’actions concrètes et de résultats plausibles qui résistent encore au méchant regard des petits esprits et aigris, plaident en sa faveur mieux que quiconque qui se frotte à lui ou du moins nourrit le rêve d’occuper sa place de calife général de la politique guinéenne.
Cellou qui a fait preuve d’ouverture et de rassemblement pour construire autour de lui la diversité nationale, pour unir et bâtir une Guinée forte est souvent victime de cette ambition de sorte que cela constitue de nos jours une de ses grosses faiblesses.
Il a tout essayé même au détriment des intérêts de sa formation politique d’origine pour faire la part belle à des politiques menus fretins, ingrats et dégueulasses qui retournent le bâton contre lui.
Des alliances infructueuses qu’il noue, des coalitions de mauvaise compagnie qu’il croise sur son chemin ont fini par donner raison à l’aile dure du parti UFDG qui veut le voir désormais marcher seul.
Le président Cellou doit comprendre qu’il n’est pas le candidat d’une alliance politique mais qu’il est l’homme juste et le choix de la raison de tout un peuple qui croit à son offre politique, à son discours de rassemblement et de paix pour une Guinée débarrassée de mesquineries et de haines ethniques. Avec lui, la haine de l’autre qui a longtemps été vendue sera déconstruite pour place à l’amour, au pardon, au travail, à la solidarité et à la justice sociale sans théorie.
L’UFDG est une puissance et son président une force tranquille qui n’a plus besoin de prouver quoi que ce soit.
Et qu’en politique c’est comme le trajet d’un train. Ça monte, ça descend jusqu’au terminus (destination finale). Le plus important est d’arriver à destination.
Je dirai à Elhadj Cellou que mieux vaut être seul que de s’encombrer de politiciens alimentaires comme des singes qui sautent de branche en branche.
Que cela plaise ou non, qu’il en soit ainsi !
Par Habib Marouane CAMARA éditorialiste.
(*) https://lerevelateur224.com/2023/07/15/le-lion-marche-seul-mais-il-est-le-roi-de-la-foret-et-meme-sil-maigrit-il-reste-toujours-roipar-marouane/