Le ministre Julien Yombouno ou le nabot guinéen de l’usurpateur Mamadi Doumbouya
Comment voulez-vous que la transition guinéenne réussisse, quand la plupart des postes clés de l’Administration publique sont occupés par des jeunes qui, pour la plupart, étaient des individus qui faisaient des travaux de gens ou des personnes qui n’ont jamais fait un travail de l’administration à l’extérieur ? Comment voulez-vous qu’il y ait des résultats positifs, quand ce sont de petits plantons de la société civile guinéenne qui se retrouvent à des postes qui demandent de l’expérience ?
Cette transition est foutue. Tout est malheureusement déréglé pendant cette gouvernance désastreuse du tombeur d’Alpha Condé. Toutes les bonnes valeurs sont inversées. Le Colonel Mamadi Doumbouya et ses hommes ne savent même plus où ils sont ni où ils vont. Ils ne savent même plus où donner de la tête. Tout est à l’arrêt. Une gestion couronnée par un manque total de vision.
Qu’avons-nous fait à Dieu pour mériter de tels dirigeants sans foi ni loi ? Des personnes sans cœur qui, au moment où sous d’autres cieux les dirigeants prennent toutes les dispositions pour permettre aux travailleurs de célébrer en apothéose les fêtes de fin d’année, paradoxalement, dans la République du putschiste Mamadi Doumbouya, le pingouin du ministère du Travail et de la Fonction publique, Julien Yombouno, ne trouve pas mieux à faire que de bloquer le salaire de plus 7 mille pauvres fonctionnaires. Malheureusement, plusieurs familles passeront les fêtes de nativité et de fin d’année dans la misère totale en Guinée. Quelle cruauté !
Exactement à l’image du nabot sous le règne infernal du petit père du peuple soviétique, le camarade Staline. Le nabot qui était assujetti à des nombres d’exécutions sommaires des grands intellectuels et cadres de l’administration réapparait chez nous ici dans la même morphologie (petite taille ou simplement nain). Julien Yombouno ou le nabot de Mamadi Doumbouya prêt à radier tous les pauvres fonctionnaires aujourd’hui sous des prétextes fallacieux que lui seul pourrait justifier par ses propres acrobaties. M. Le ministre réformateur Julien, où sont passés vos 17 ans de soldes pendant que vous étiez à l’UNICEF, gracieusement payées par le contribuable guinéen ?
Pendant ce temps, les membres du CNRD, les ministres du gouvernement, eux, se la coulent douce. Leurs familles, pour la plupart, vivent des vies paradisiaques à l’étranger, mis totalement à l’abri contre toute éventualité. Rien qu’à travers la peau luisante de ces membres du CNRD, des ministres du gouvernement Goumou, les bijoux chers que les femmes parmi eux portent, on se rend compte du train de vie insolent qu’ils mènent au détriment du peuple de Guinée. Ils ont tous grossi comme des oies engraissés. Pauvre de nous !
Si nous avions su que le peuple martyr de Guinée allait être soumis à un tel degré de maltraitance venu par des souffrances réelles et atroces pour notre survie collective, on se serait farouchement opposé à cette hérésie. Mais, ce n’est que partie remise. Les belles paroles ont pu enchanter une certaine classe désabusée, mais aujourd’hui tout le monde a compris.
La refondation étant irréversible, il ne reste au peuple qu’à chasser cette bande d’imposteurs. On sait très bien le point de départ de chacun d’eux. Qui avait une maison, qui ne l’avait pas, le peuple sait. Demain, le peuple reprendra tout ce qui lui a été volé. Ce n’est qu’une question de temps, de jour.