Sory Sanoh: ‘’il est encore temps pour le président de la transition de s’adresser au peuple, tout en disant qu’il va respecter ses engagements’’
Selon l’accord signé entre la junte au pouvoir et la CEDEAO, ce 31 décembre 2024, doit marquer théoriquement la fin de la transition en Guinée. Une transition dirigée par le Général Mamadi Doumbouya depuis le 5 septembre 2021.
Visiblement, cet accord est loin d’être respecté et est même intenable à 24 heures de son expiration. Mieux, pour l’instant, aucun calendrier électoral n’est disponible. Rencontré par Lerevelateur224.com à travers son correspondant régional, Elhadj Sory Sanoh, membre de la coordination régionale du RPG Arc-en-ciel à Kankan, pense qu’il n’est pas encore tard pour le président de la transition de s’adresser au peuple, tout en disant qu’il va respecter ses engagements.
‘’Le 31 décembre qui est la date de la fin de la transition en Guinée. C’est quelque chose de convenu entre la CEDEAO et le CNRD. Donc, nous, en tant qu’acteurs politiques, membres des forces vives de Guinée, nous disons que la transition guinéenne, la fin, c’est le 31 décembre 2024. Rien n’a été encore dit, rien n’est encore tard. Le général Mamadi Doumbouya a encore le temps, de s’adresser au peuple, tout en disant qu’il va respecter ses engagements. C’est à ça surtout qu’on s’attend’’, a-t-il interpellé.
les Forces vives de Guinée comptent se faire entendre en organisant des manifestations de rue, à Conakry, à partir du 6 janvier prochain, affirmant qu’elles ne reconnaîtront plus le pouvoir au-delà du 31 décembre. Le RPG Arc-en-ciel est-il à fond dans les préparatifs ? L’ex-préfet de Kérouané et de N’zérékoré sous le régime d’Alpha Condé répond sans ambages.
‘’Mon parti est membre des forces vives de Guinée. Donc, toute position que mon parti prendra vis-à-vis de la décision prise par les forces vives de Guinée, nous sommes partants pour cette décision et pour cette disposition ultérieure à prendre et à pratiquer’’, a-t-il précisé.
Alors que les mouvements de soutien au CNRD pullulent un peu partout à travers le pays, Sory Sanoh estime que Dieu a déjà mis fin à cela, depuis la tragédie survenue au stade de N’zérékoré.