L’UFR dénonce un acharnement contre Sidya et invite ses militants à participer à la marche du FNDC
Boubacar Barry, un des vice-présidents de l’UFR et Saïkou Yaya Barry, Secrétaire administratif de de cette formation politique, ont fait des communications pour dénoncer « un acharnement inexplicable vis-à-vis du président Sidya Touré » et appuyer le FNDC dans la marche qu’elle organise le 23 juin « pour montrer pacifiquement que la junte est en déroute« ,
Pour Boubacar Barry, « il y a un acharnement inexplicable vis-à-vis du président Sidya Touré par la spoliation puisque c’est le mot qu’il faut, de sa résidence à la minière. Combien de fois la juge en charge du dossier a reporté sa décision ? Et ça, pour des raisons qu’on ne peut pas expliquer. Sinon, pendant près de deux mois, à chaque audience, l’autre partie, c’est-à-dire l’agent judiciaire de l’Etat, demande de renvoyer le dossier pour une raison ou pour une autre. Malheureusement, la juge continue à se prêter à ce jeu. Alors que si on veut crédibiliser notre Justice, elle doit juger en toute indépendance« .
Ce vice-président souligne que « très malheureusement, encore une fois, ils s’en prennent à un symbole de notre pays, qui a fait preuve de son utilité sociale avant d’être membre de gouvernement, avant d’être chef de parti politique. Il a totalement démontré quelles sont ses bonnes intentions pour ce pays. Donc, c’est pour vous dire que jusqu’à présent, le tribunal de Dixinn n’a pas encore pris sa décision par rapport à la résidence privée du président Sidya Touré« .
A l’UFR, certains souhaitent que « les gens retiennent que l’électrification de la région forestière, à partir d’une jonction avec la compagnie d’électricité de Côte d’Ivoire, est une idée de Sidya Touré lorsqu’il a été nommé Premier ministre, en 1996. Près de 30 ans déjà. Il n’avait pas été écouté. Ce projet international est dans sa phase de réalisation. Pour ce pays, ça prend des Sidya Touré pour le développer« .
Le maire est totalement souverain en matière de manifestation
Dans sa communication, l’ex député Saïkou Yaya Barry a remercié « le FNDC d’avoir pris l’initiative« , d’appeler à l’organisation de la manifestation du 23 juin prochain. Il a souligné que « droit dans leurs bottes ils ont refusé tous d’appartenir au gouvernement, d’aller au CNT, d’avoir des postes de responsabilités dans les directions, il y en a des acteurs qui se sont fâchés contre eux mais parce qu’eux, ils savaient qu’on était mal barré, qu’on était sur une mauvaise piste ils ont décidé de rester constants« .
Poursuivant, il a estimé qu’aujourd’hui, « nous devons reconnaître leur constance et les accompagner quand ils appellent (…) c’est tous les guinéens qui sont demandés, alors pour ça, je dis aux militants de l’UFR vous êtes citoyens avant d’être politiques. C’est une marche citoyenne pacifique, nous vous appelons tous, ainsi que vos familles et ceux qui vous suivent pour montrer pacifiquement que la junte est en déroute. C’est les citoyens de ce pays qui demandent à manifester, ne suivez pas ceux qui ne sont pas légitimes, vous n’avez de compte à rendre qu’à la population à la base« .
Saïkou Yaya Barry a indiqué que « c’est une partie de cette population qui demande à manifester« , en disant aux Maires qu’ils ne doivent « pas avoir une contrainte outre que la volonté de cette population. Sinon, vous aurez échoué, vous n’aurez pas rempli votre rôle en tant que maire de communes légalement constituées, élus de cette population. Une personne non élue qui n’a pas ce pouvoir, ne doit pas faire une injonction sur vous. Le maire est totalement souverain en matière de manifestation, il n’est pas soumis au ministre de l’administration du territoire il est un collaborateur au ministère de l’administration du territoire, il ne doit pas avoir une diktat du ministère« .
Pour un analyste politique, « tout peut arriver d’ici le 23 juin. Le gouvernement peut bien rencontrer le FNDC et voir avec eux comment collaborer pour rectifier la transition. Ou encore laisser les Maires décider ou non d’autoriser la marche. Et si ces responsables communaux mettent les bâtons dans les roues du FNDC, il y aura des débordements. Les attitudes des Maires de Matam et Matoto seront beaucoup scrutées. En principe, rien ne devrait les empêcher de donner leur feu vert vu qu’ils sont proches de formations politiques qui appuient cette manifestation du FNDC« .