Guinée : il n’y aura pas un second accord de Ouagadougou ou un premier accord de Cotonou
Comme il n’y aura pas un second 28 septembre 2009 et un second 3 décembre 2009 sous le CNRD, il n’y a pas un second accord de Ouagadougou, car contrairement à son frère d’armes le capitaine Moussa Dadis Camara, président du CNDD, le colonel Mamadi Doumbouya, président du CNRD ne quittera pas la Guinee sous blessures de Aboubacar Toumba Diakité pour aller se soigner au Maroc pour être bloqué à Ouagadougou ou à Cotonou à la satisfaction des opposants au CNRD que sont nos ainés Alpha Condé, Mamadou Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré.
Il n’y aura pas non plus un gouvernement d’union national diriger par un opposant pour garantir l’impunité judiciaire à ses mentors comme certains y rêvent déjà.
En effet, le dialogue qui se tient maintenant en Guinée est un cadre permanent. Ce n’est que la première session pour nous préparer à rentrer de plein pied dans les 24 mois qui commencent effectivement dans les faits en janvier 2023 et théoriquement au 5 décembre 2022, la date de la validation par les chefs d’Etat de la CEDEAO de la décision prise le 21 octobre 2022.
Ainsi, durant toute la durée de ces 24 mois de la transition, il y aura plusieurs autres sessions de dialogue comme l’a indiqué le Premier ministre Dr Bernard Goumou à l’ouverture des plénières
Par conséquent, ceux qui ne participent pas aujourd’hui à la première session à cause d’un empéchement judiciaire, participeront aux autres sessions. Pas donc besoin d’affréter un ‘’gros bateau ou un gros cargo’’ pour embarquer les guinéens et guinéennes pour aller rencontrer royalement nos deux compatriotes Sidya Touré et Mamadou Cellou Dalein Diallo à Abidjan ou à Dakar ou à Cotonou ou Lomé pour discuter des problèmes guinéens.
L’accord de Ouagadougou de 2010 a été signé à l’étranger entre le capitaine Moussa Camara, Président de la Transition sortant, et le Général Sékouba Konaté, Président de la Transition entrant, tout simplement par ce que le Président de la Transition de l’époque était convalescent à Ouagadougou suite aux évènements du 3 décembre 2009 et interdit secrètement de séjour en Guinée par la communauté Internationale avec la complicité de certains chefs d’Etat de la CEDEAO.
Cette fois-ci, nos Forces de défense et de sécurité resteront unies autour du CNRD et de son Président. Elles prendront toutes les dispositions sécuritaires nécessaires pour éviter que le Colonel Mamadi Doumbouya quitte la Guinée par suite de maladie ou de blessure pour être bloquer à l’étranger.