Contre La sansure

Alors que les membres du CNT s’amusent, les FVG tirent les leçons de l’échec de la médiation des religieux

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A la tête des membres du Conseil national de la transition (CNT), qui jour le rôle d’assemblée nationale, qu’il préside et qui presqu’entièrement choisi par le CNRD du Colonel Doumbouya, Dr. Dansa Kourouma a invité ses subordonné à un exercice physique alors que chez les forces vives l’heure à l’explication de l’échec de la médiation des religieux qui, selon un commentateur, ont une nouvelle fois trompé leurs fidèles.

Pour justifier l’activité sportive Dr. Dansa Kourouma explique : « vous êtes d’accord avec moi qu’une personne sur trois (3) en Guinée, est touchée par une maladie chronique comme l’hypertension artérielle, le diabète. Seul le sport est le remède essentiel pour prévenir et gérer ces maladies. Le sport, c’est également le moyen naturel le plus sûr pour éloigner le stress et l’ennemi numéro 1 des cadres de Guinée, des responsables de tout le monde entier, c’est le stress, c’est la pression de la population, les critiques de la population, la lenteur de nos collaborateurs ».

Dansa Kourouma pense à son destin national. Certains croient qu’il est l’homme court qui va succéder au Colonel Doumbouya, selon le féticheur Mory Sory Dounoh.

Après avoir ajouté que : « ce sont entre autres facteurs qui déclenchent le stress », le conseiller politique numéro du Colonel Doumbouya, selon certains analystes estime que « le meilleur remède possible à tout ça, c’est de libérer son corps pour que l’esprit soit libéré et pour que le cœur soit protégé. C’est cet exemple qu’on est en train de montrer aux guinéens. Si on fait le sport, on change de pratique alimentaire, on aura zéro évacuation, parce que la santé c’est l’adaptation du corps à son environnement ».

«Les forces vives de Guinée ont décidé de suspendre leur participation au dialogue qui se tient sous l’égide du premier ministre chef du parti Dr Bernard Goumou et les religieux. Vous savez, les forces vives avaient informé sur la tenu d’une manifestation le 16 mars, on a reporté 3 fois à cause de l’intervention des sages et les religieux de la Guinée qui ont demandé aux forces vives de les faire confiance et qu’ils vont mettre à profit le mois de ramadan pour essayer de rapprocher les positions entre les forces vives et les autorités actuelles du pays. Malheureusement, vous avez constaté vous-mêmes qu’on a reçu au niveau de la ligue islamique, à la grande mosquée, au moins 5 reprises les réunions entre les religieux, les forces vives et le gouvernement, à sa tête monsieur le premier ministre. À 5 reprises nous n’avons pas trouvé la solution à un seul problème, à un seul point inscrit dans le cadre des préalables. Il s’agit de lever le contrôle judiciaire de certains cadres de la société civile et de partis politiques. Il s’agissait également de juger et libérer les collègues Foniké, Mamadou Billo et Ibrahima Diallo qui sont en prison depuis 9 mois. Il s’agissait également d’arrêter les poursuites fantaisistes à l’encontre des leaders politiques et sociaux. C’étaient les préalables pour venir à un dialogue structuré. Après 5 réunions aucun de ces points n’a bougé. On a observé la discipline en respectant les religieux, le mois de carême et notre religion. Donc nous avons constaté qu’aucune ligne ne bouge. S’il a déclaré que les lignes bougent, les lignes bougent peut-être, mais nous partis politiques, société civile, nous n’avons pas vu le résultat de ces lignes qui ont bougé. Si on n’avait pas accepté la trêve on aurait dit que nous sommes va-t-en-guerre qui ne respectent ni les religieux, ni les sages. Mais la preuve est suffisamment faite que nous avons fait marque de bonne foi (…). Il n’y a pas eu d’avancées, aucun point n’est satisfait»,

Les forces vives veulent d’un dialogue sous la présidence de la CEDEAO et en présence du G5

À l’AG du RPG AEC, c’est la responsable des communications et ancienne ministre, Domani Doré qui a porté le message de la direction en soutenant que : « le vendredi 28 avril 2023, les Forces vives de Guinée composées du RPG Arc-en-ciel, du FNDC, de I’ANAD, du FFP et du FFSG, suite à l’échec du dialogue sous l’égide des religieux ont déclaré citation : « compte tenu de cet échec imputable aux autorités, les FVG après avoir répondu à toutes les demandes faites par les chefs religieux pour favoriser le dialogue sans succès, décident de se retirer de ces consultations improductives et de reprendre les manifestations dans les rues et sur les places publiques.

Domani Doré informe que les FVG « invitent en conséquence le peuple de Guinée à rester mobilisé pour répondre massivement aux mots d’ordre qu’elles ne tarderont plus à lancer à cet égard… »

Poursuivant, Domani Doré informe que les FVG « invitent en conséquence le peuple de Guinée à rester mobilisé pour répondre massivement aux mots d’ordre qu’elles ne tarderont plus à lancer à cet égard pour exiger la satisfaction des préalables à la tenue d’un dialogue crédible, sous la présidence de la CEDEAO et en présence du G5, à l’effet de définir les conditions d’un retour diligent à l’ordre constitutionnel. Le RPG Arc-en-ciel et alliés saluent et félicitent les dirigeants des FVG pour ce communiqué caractérisé par un civisme politique totalement consacré aux valeurs de la paix, pour une transition apaisée. Avec cette rupture organisée par le CNRD, les forces vives n’ont d’autres recours que de réagir face à ses abus qui traduisent une volonté maintenant non voilée de se maintenir au pouvoir (…) Encore une fois de plus, nous vous invitons à répondre massivement à tout appel des forces vives de Guinée pour mettre un terme à cette confiscation du pouvoir par la violation des droits de l’homme».

À l’UFDG, le vice-président Kalémodou Yansané a été clair et net : « les forces vives de Guinée ont décidé de suspendre leur participation au dialogue qui se tient sous l’égide du premier ministre chef du parti Dr Bernard Goumou et les religieux. Vous savez, les forces vives avaient informé sur la tenu d’une manifestation le 16 mars, on a reporté 3 fois à cause de l’intervention des sages et les religieux de la Guinée qui ont demandé aux forces vives de les faire confiance et qu’ils vont mettre à profit le mois de ramadan pour essayer de rapprocher les positions entre les forces vives et les autorités actuelles du pays.

Kalémodou Yansané : « À 5 reprises nous n’avons pas trouvé la solution à un seul problème, à un seul point inscrit dans le cadre des préalables ».

Ensuite, ce vice-président de l’UFDG souligne :  » Malheureusement, vous avez constaté vous-mêmes qu’on a reçu au niveau de la ligue islamique, à la grande mosquée, au moins à 5 reprises les réunions entre les religieux, les forces vives et le gouvernement, à sa tête monsieur le premier ministre. À 5 reprises nous n’avons pas trouvé la solution à un seul problème, à un seul point inscrit dans le cadre des préalables. Il s’agit de lever le contrôle judiciaire de certains cadres de la société civile et de partis politiques. Il s’agissait également de juger et libérer les collègues Foniké, Mamadou Billo et Ibrahima Diallo qui sont en prison depuis 9 mois. Il s’agissait également d’arrêter les poursuites fantaisistes à l’encontre des leaders politiques et sociaux. C’étaient les préalables pour venir à un dialogue structuré.

« nous n’avons pas vu le résultat de ces lignes qui ont bougé… »

Après 5 réunions aucun de ces points n’a bougé. On a observé la discipline en respectant les religieux, le mois de carême et notre religion. Donc nous avons constaté qu’aucune ligne ne bouge. S’il a déclaré que les lignes bougent, les lignes bougent peut-être, mais nous partis politiques, société civile, nous n’avons pas vu le résultat de ces lignes qui ont bougé. Si on n’avait pas accepté la trêve on aurait dit que nous sommes va-t-en-guerre qui ne respectent ni les religieux, ni les sages. Mais la preuve est suffisamment faite que nous avons fait marque de bonne foi (…). Il n’y a pas eu d’avancées, aucun point n’est satisfait».

Pour un commentateur, « il est arrivé le temps que l’on dise nos vérités à nos religieux, de toutes les confessions. Leurs discours et attitudes les rapprochent plus des tenants du pouvoir et les éloignent en même temps des lignes religieuses. Dans toutes les religions, la défense et protection du pauvre sont recommandées. Nos imams et prêtres font la course aux banquets et sacs d’argent. Ils s’en foutent du peuple. Ils prient pour le pouvoir et oublient le roi qui est tombé et font la course pour aller chez les nouveaux tenants des rênes… »

Mamadou Alpha BAH

Collaboration B. O. MAHMOUD

 

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