Celui qui avait dit de faire l’amour à la Guinée avec douceur est aujourd’hui en train de la violer chaque jour avec une violence effroyable. (Par Aboubakr)
Qui d’abord avait dit au peuple lors de son coup d’État de faire l’amour à la Guinée avec douceur ? C’est Mamady Doumbouya le putschiste.
Alors cet individu dangereux, porté au pouvoir en promettant un renouveau pour la Guinée, avait séduit le peuple par des discours porteurs d’espoir et de changement. Lors de sa prise de pouvoir, il avait fait miroiter une vision de douceur, promettant de mettre fin à des décennies d’injustices et d’autoritarisme, laissant entrevoir l’idée d’une relation harmonieuse entre le pouvoir et le peuple. Beaucoup y ont vu l’aube d’une ère nouvelle, une sorte de renaissance où la Guinée serait enfin chérie et protégée, comme une nation méritant l’amour et la considération. Il s’était posé en libérateur, en bienfaiteur.
Cependant, après de bons jours au pouvoir, ce rêve s’est rapidement transformé en cauchemar. Aujourd’hui, les actes de Doumbouya semblent aux antipodes de ses belles paroles. Loin d’agir avec douceur et respect envers la Guinée, il est devenu un tyran, infligeant des blessures profondes et quotidiennes à la nation. Au lieu de l’embrasser dans un élan d’affection patriotique, il l’accable de décisions brutales qui étouffent son développement et paralysent son avenir. Cette violence symbolique, mais aussi physique dans certaines circonstances, s’apparente à une violation méthodique et sans répit, rendant toute tentative de réhabilitation ou de progrès presque impossible.
Le peuple, qui avait tant espéré une nouvelle aube sous son règne, se retrouve aujourd’hui piégé dans une nuit interminable, où la violence économique, politique et sociale constitue le quotidien. Mamady Doumbouya, autrefois acclamé comme un sauveur, est désormais celui qui inflige à la Guinée une violence insidieuse, lui retirant chaque jour un peu plus de sa dignité et de sa souveraineté. Ses décisions unilatérales, son mépris des processus démocratiques, et son incapacité à écouter les aspirations profondes des Guinéens ont transformé son régime en une oppression constante.
Ainsi, là où l’on s’attendait à un amour véritable, c’est un viol politique et social auquel la Guinée est désormais soumise.
Tout juste du grand N’importe quoi !