La Guinée Pillée : Quand des Milliards Détournés Auraient Pu Transformer le Pays
Sous le régime du CNRD, la Guinée traverse un désastre national sans précédent, marqué par des scandales financiers et une gestion catastrophique des ressources publiques. Les détournements suivants ont été révélés :
78 milliards GNF détournés à l’Office Guinéen de Publicité (OGP), avec Mandian Sidibé actuellement en prison.
1 400 milliards GNF disparus à la Direction Générale des Impôts, dirigée par Mory Camara, désormais en prison.
4 tonnes d’or, soit 3 200 milliards GNF, mystérieusement évaporées à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), sous la responsabilité de Karamo Kaba, gouverneur, en liberté provisoire après trois jours d’audition. Par ailleurs, 2 tonnes d’or supplémentaires sont imputées au président des orpailleurs, Tiane Koita, également en liberté provisoire après un règlement à l’amiable.
265 milliards GNF volés à la Direction Générale du Patrimoine Bâti Public par Mohamed Dousou Traoré, actuellement en fuite.
280 milliards GNF (environ 32,94 millions USD) détournés à l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT), dirigée par Mamady Doumbouya, toujours libre et protégé par le régime.
80 millions d’euros (environ 800 milliards GNF) disparus à la SONAP, sous la gestion de Moussa Cissé, ex-ministre de l’Économie, actuellement en fuite, et 12 millions USD en rétrocommissions imputés à Amadou Doumbouya, ex-DG, en liberté provisoire.
6 millions d’euros (environ 60 milliards GNF) détournés au ministère de la Défense, sous la gestion d’Aboubacar Sidiki Camara, alias « Idia Min », avec un budget annuel gonflé à 5 000 milliards GNF (500 millions USD).
1 000 milliards GNF détournés à la Direction Générale de la Douane, sous la gestion de Moussa Camara et son adjoint, actuellement en prison.
Au total, environ 5 225 milliards GNF (615,86 millions USD) ont été détournés, un pillage organisé par des responsables protégés par une junte militarisée, incapable de bâtir un État digne de ce nom.
Ce montant colossal aurait pu être investi dans des secteurs vitaux pour le développement du pays :
1. Logements : Avec un coût moyen de construction de 250 millions GNF par logement social, ces fonds auraient permis de construire plus de 20 000 logements modernes, réduisant considérablement la précarité dans les zones urbaines et rurales.
2. Santé : Avec 5 milliards GNF, il est possible de construire et équiper un centre hospitalier moderne. Ces détournements auraient ainsi pu financer la construction de plus de 1 000 hôpitaux, améliorant considérablement l’accès aux soins pour la population.
3. Éducation : Construire une école primaire coûte en moyenne 1 milliard GNF. Les 5 225 milliards GNF auraient suffi à bâtir plus de 5 000 écoles, garantissant un accès à l’éducation pour des millions d’enfants guinéens.
4. Infrastructures : Ces fonds détournés auraient pu moderniser les infrastructures routières et énergétiques, transformant la Guinée en un hub économique régional.
Ce régime plonge le pays dans une crise profonde. Les hôpitaux manquent de médicaments, les écoles s’effondrent, et la jeunesse, désespérée, cherche un avenir ailleurs. La Guinée est trahie par ceux qui devraient la protéger.
Il est temps de dire non à cette mascarade. La Guinée mérite des dirigeants honnêtes et compétents pour restaurer la justice, la transparence et l’équité.
« Quand ceux qui devraient protéger l’État en font une proie, il ne reste plus qu’un peuple saigné à blanc. »