L’ANAD doit répondre au courrier des facilitatrices, tout comme les autres Coalitions et forces sociales
Le Responsable des Fédérations intérieures de l’UFDG, Cellou Baldé, était un des invités de l’émission « Mirador » de FIM FM. Il a laissé entendre, par rapport au courrier que la Coalition politique dirigée par Cellou Dalein Diallo qu’aujourd’hui, « il n’y a pas de réactions de l’ANAD à ce niveau là, peut-être que le courrier ne sera pas examiné. Il appartiendra à l’ANAD de décider de la suite à donner à tout ça”.
Cellou Baldé a précisé : « nous venons de recevoir ces courriers. Aussi bien le courrier du PM que celui des facilitatrices. Les concertations étant déjà en cours non seulement au niveau de l’ANAD pour ce qui concerne le courrier des facilitatrices. Mais pour ce qui concerne le courrier du PM, au niveau du quatuor, je ne saurai me prononcer pour le moment. Quand les concertations vont avoir lieu et que des décisions seront prises, c’est avec toute aisance que nous allons nous prêter aux commentaires et aux questions des journalistes”.
L’UFDG et ses alliés ont reçu, par le canal de leur coalition politique ANAD, une correspondance des Facilitatrices qu’ils ne reconnaissent pas, mais qui, malgré tout, existent légalement. Ils se doivent donc de répondre à cette correspondance de Dr Makalé Traoré, ne serait-ce que pour dire lui dire qu’ils s’en tiennent au mémorandum que le Quatuor dont ils sont membres à part entière a remis au Premier ministre lors de leur rencontre. C’est dire que chaque Coalition membre du Quatuor, chaque organisation sociale qui a reçu sa correspondance l’informant de la tenue des travaux du Cadre de dialogue doit l’examiner et donner une suite, surtout qu’entre temps elle aura reçu le Projet de Termes de références.
Chacune de ces forces politiques et sociales devrait insister sur la nécessité de former deux (2) groupes qui vont se pencher sur tous les sujets car, la quasi totalité des coalitions et autres formations politiques et sociales n’ont aucun poids réels et défendent les positions du gouvernement du CNRD du Colonel Doumbouya.
La charrue devant les boeufs
Menée par Dr. Makalé Traoré, les facilitatrices ont mis la charrue devant les boeufs. Si elles tiennent à la tenue d’un Cadre de Dialogue inclusif, elles auraient dû s’assurer de la collaboration du Quatuor avant de fixer les dates de cette rencontre inter-guinéenne qui, sans la participation des principales forces politiques et sociales du pays n’aura aucune valeur. Dr Makalé Traoré et ses camarades, tout comme d’ailleurs le CNRD et son gouvernement, ne devraient pas oublier que la Coalition 2AD a lié sa participation à celle du Quatuor.
Même si elles n’iront pas au Cadre de dialogue, les Coalitions qui soulignent la nécessité de la conduite de tout dialogue par le Médiateur désigné par la Cedeao et la présence des partenaires techniques et financiers comme observateurs devraient, comme l’a dit un analyste politique « accorder leurs positions et rédiger un chronogramme de 24 mois qu’ils feront parvenir au Président en exercice, Umaro Mokhtar Sissoco Embaló, au président de la Commission de la Cedeao, Dr. Omar Aliou Touray et au Médiateur Thomas Yayi Boni qui, dans à peine un (1) mois, vont prendre des décisions importantes sur la transition guinéenne, notamment la date du début du chronogramme de 24 mois ».
Khady THIAM (collaboration I. S. BALDÉ)