Le Bronx, point de bascule du leadership guinéen
Entre la ferveur populaire qui a accompagné Cellou Dalein Diallo dans les rues du Bronx et le silence glacial qui a accueilli la délégation guinéenne à l’ONU, une vérité éclate : la Guinée a changé de centre de gravité politique. Là où le régime achète des applaudissements, le peuple offre une légitimité.

À New York, le contraste est brutal.
Pendant que le CNRD s’acharne à acheter des consciences et à monnayer des applaudissements à coups de valises de billets, Cellou Dalein Diallo a, lui, soulevé un peuple. Dans le Bronx, ce 4 octobre 2025, près de 2000 Guinéens ont répondu spontanément à son appel. Aucun bus affrété, aucun billet distribué, aucune main payée : que des cœurs battant à l’unisson d’une même espérance.
Sous les acclamations, le leader de l’UFDG a livré un discours d’une rare densité politique — rappelant les crimes de la junte, dénonçant les disparitions forcées, les assassinats impunis, les condamnations arbitraires et la confiscation du pouvoir par la force. Son message fut clair : la Guinée ne capitulera pas.
Au terme de ce meeting historique, les autorités de New York — parmi lesquelles le Sénateur Luis R. Sepúlveda (32e district) — ont honoré Cellou Dalein Diallo d’un Certificat de Reconnaissance Officielle du Sénat de l’État de New York, saluant son dévouement exceptionnel, son intégrité et son engagement indéfectible pour les libertés publiques et la démocratie. Un hommage rare, inédit pour un leader africain d’opposition.

Pendant ce temps, à l’ONU, le Général Amara Camara parlait… à des chaises vides. Le fameux “envoyé spécial” Mamadou Savané, fidèle chroniqueur de l’encensoir, a osé qualifier cela de “discours courageux”. Oui, courageux d’avoir affronté le vide, loyal à l’écho de sa propre voix, travailleur dans l’art d’occuper l’air. Pendant qu’à New York les foules chantaient pour la liberté, à l’ONU les chaises dormaient sous la lumière tamisée du ridicule.
Le contraste n’est plus seulement politique : il est symbolique. Le CNRD paye pour parler, CDD est invité à s’exprimer. Le CNRD force des images, CDD inspire des foules. Le CNRD enchaîne les discours fantômes, CDD multiplie les distinctions réelles.
Même les observateurs l’ont noté : « Il semble enfin mesurer la gravité du moment politique que traverse notre pays. » Car Cellou Dalein Diallo n’est pas dans la répétition : il est dans la métamorphose du leadership, celle qui transforme la colère en cohésion, la douleur en destin commun.
Ce meeting du Bronx n’était pas une étape : c’était un signal historique. Là où le CNRD s’isole dans le mensonge et la peur, CDD s’impose comme l’alternative démocratique crédible, respectée et honorée.
Ce n’est pas seulement une couronne populaire — c’est une reconnaissance institutionnelle qui transcende les frontières.
Le Bronx a vibré. La Guinée a retrouvé son souffle. Et Conakry, elle, retient son souffle.
Alpha Issagha Diallo
Chroniqueur du réel
Témoin du réveil populaire
