Les responsable de la Cellule de communication de l’UFDG, Joachim Baba Millimouno, est surpris d’entendre parler d’une réunion des dirigeants de l’UFDG qui se tiendra ce mercredi au siège du parti, pour donner une suite aux propos tenus par Ousmane Gaoual Diallo, membre et porte-parole du gouvernement de transition.
« Si vous m’aviez contacté, je vous aurais dit qu’il n’y a aucune réunion, même pas de 2 personnes pour parler de Gaoual. Pour nous c’est un sujet qui est derrière nous, il a été exclu du parti il y a de cela plusieurs mois. Cette exclusion est parfaitement en conformité avec les textes régulateurs du parti. Il n’a exercé aucun recours (il en a parfaitement le droit ) », a-t-il expliqué, tout en précisant que « le conseil politique de l’UFDG se réuni tous les mercredi« .
Pour sa part, Aliou Konah estime : « Ousmane Gaoual, malgré tout son bruit, ne connaît pas les règlements intérieurs et le statut de l’UFdG. C’est avec une grande surprise que la population et les militants de l’UFdG de Gaoual et ailleurs se réveillent et constatent avec amertume que leur ancien député ne maîtrise ni le règlement intérieur et encore moins le statut de leur parti UFDG… Autrement, il aurait su qu’après son exclusion il aurait trois possibilités : « 1ere, le recours de grâce, 2ème- attaquer la décision au niveau d’un tribunal de 1ere instance ou la dernière, accepter son sort …« .
Dans l’article précédant, un commentateur disait : « Gaoual a fait cette sortie pour énerver ses anciens camarades. Qu’il se rappelle le cas de Bah Oury, membre fondateur et président de l’UFDG petit format, qui ne ressemble en rien à la force politique qu’a forgée Cellou Dalein Diallo. Il s’est battu en vain pour la récupérer… Impossible de déboulonner Cellou Dalein Diallo à l’UFDG. Si des responsables de l’UFDG se réunissent pour parler de Gaoual, c’est lui accorder du poids, perdre du temps alors qu’il y a d’autres priorités ».
De nombreux observateurs de la scène politique guinéenne constatent que « le gouvernement semble vouloir mettre fin aux rencontres avec les forces vives sous l’arbitrage des leaders religieux. Sans doute que la Cedeao suit cette actualité… Ne devrait-elle envoyer le Médiateur Boni Yayi pour encourager les deux parties à poursuivre le dialogue« ?
Mamadou S. Fadi DIALLO