Contre La sansure

Le putschiste Mamadi Doumbouya, de sa cache (bunker), fait un petit coucou aux guinéens !

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La montagne a finalement accouché, même pas d’une souris, mais d’un souriceau. Tout comme une proie qui sort de son trou, maintenant rassurée qu’aucun fauve ne la guette, le Colonel putschiste Mamadi Doumbouya, criblé de critiques du fait de son silence monacal et regrettable face à cette crise que traverse la Guinée depuis la nuit du 17 au 18 décembre 2023, a décidé de prendre la parole.

En effet, dans un discours aussi bidon et creux qu’il ne sert plus à dénoncer, le Colonel Mamadi Doumbouya est finalement sorti de son mutisme condescendant, ce mercredi 20 décembre 2023, après 72 heures, pour encore narguer un peuple éploré et en désarroi.

Gaillardement assis à côté du tricolore national, devant une bibliothèque de livres comme s’il connaissait les valeurs de ces bouquins, cet analphabète, après avoir présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’incendie du dépôt d’hydrocarbures de Kaloum et au peuple de Guinée, a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes.

Malheureusement, aucune annonce sur les enquêtes pour faire la lumière sur les causes de ce malheureux incendie et situer les responsabilités. Rien non plus sur les dispositions prises pour un retour à la normale dans les stations-service.

Un pouvoir amer ?

Le pouvoir du CNRD l’est. Rien ne va dans le pays depuis que ces putschistes sont aux affaires. Le Colonel putschiste Mamadi Doumbouya n’a pas hésité de marcher sur des cadavres le 5 septembre pour se retrouver au Palais Mohamed V. Mais, là où nous sommes aujourd’hui, certainement il regrette sa traîtrise.

Le régime du Colonel Doumbouya a mâté dans l’œuf toutes les manifestations des forces vives, faisant des dizaines de morts, des centaines de blessés…

 

Si c’était à reprendre, je parie qu’il ne le ferait pas, car la situation socio-économique du pays le dépasse. Il ne maitrise absolument rien. Pis, il a piétiné toutes les belles promesses qu’il a faites le 5 septembre pour tenter de justifier son bain de sang.

La peur de subir un mauvais sort ?

La peur de subir le même sort qu’il a fait subir à ses amis le 5 septembre et celle de finir ses derniers jours en prison pour les crimes du 5 septembre et ceux commis au cours de sa gestion, lui font perdre la boussole. Cela se ressent même dans son regard avec des yeux hagards chaque fois qu’il apparaît au petit écran. Il est tout le temps plongé dans la méditation à tel point qu’il s’oublie même parfois. Les esprits de ses victimes innocentes du 5 septembre et des différentes manifestations du FNDC le hantent et ne sont pas du tout prêts à le lâcher.

Pourtant, il n’y a aucune échappatoire pour lui. Même s’il parvient à organiser les élections, il répondra un jour de ses crimes qui sont imprescriptibles (que le temps n’efface pas). Il finira forcement le reste de sa vie en prison, tout comme le Commandant Alya Camara, le Capitaine Michel Lamah et autres. Les horribles crimes du 5 septembre 2021 et ceux des différentes manifestations du FNDC ne resteront jamais impunis.

Que Dieu sauve la Guinée !

Paul Zoumanigui

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