« Les postulats pour revenir à l’ordre constitutionnel sont connus ». (B. Barry, UFR)
Boubacar Barry, ancien ministre (Pêche) du gouvernement Sidya Touré, était hier samedi, l’invité de ‘Mirador’ de FIM FM. À cette occasion, il a estimé que « depuis la prise de parole du Premier ministre, on a senti quand même les lignes bouger bien qu’il y a encore une dernière tentative de phagocyter ou d’interférer dans ce processus. Mais le recadrage du Premier ministre permet de penser qu’il veut véritablement assurer le leadership dans le dialogue que nous avons tous souhaité« .
Membre actif de l’Association des victimes du Camp Boiro, ce vice-président de l’Union des des Forces Républicaines (UFR) a indiqué que la « déclaration est sans équivoque par rapport à sa volonté de rassembler tout le monde, d’avoir un dialogue structuré, efficace et constructif où tous les sujets seront débattus sans tabous. Et on remettra effectivement sur la table l’ensemble des questions liées au retour à l’ordre constitutionnel et éventuellement à la gestion courante de l’État« .
Pour lui, « D’ores et déjà il n’y pas des préalables. Pour participer, la concertation est en train de se faire au niveau de notre coalition. Il n’y a pas de raison que nous ne soyons pas sous réserve de la décision des leaders de notre coalition c’est-à-dire Monsieur Aliou Bah du MoDeL et Monsieur Sidya Touré de l’UFR. Ce que nous pensons comme pouvant être les principaux axes de travail, je dirai, de ce dialogue, c’est connu. C’est d’abord tout ce qui va constituer un peu le retour à l’ordre constitutionnel. Tout le monde appelle ça de ses vœux, on dit revenir à l’ordre constitutionnel. Les postulats pour revenir à l’ordre constitutionnel sont connus ».
Il précise que ces postulats, « c’est notamment le fichier électoral, c’est l’organe de gestion des élections, c’est la constitution et puis après la durée et le chronogramme. L’autre axe, c’est forcément la gestion courante de l’État où il faut quand même recadrer et recentrer les actions du CNRD pendant cette période de transition, pour ne pas se disperser à vouloir faire tout en même temps. Donc, il y a peut-être des programmes d’urgence, des projets gelés qu’il faut essayer de réanimer. Çà, ça fait partie effectivement de la transition. Mais commencer à se lancer dans des projets à très long terme évidemment ça c’est pas le rôle de la transition ».
Mamadou S Fadi DIALLO