Libération provisoire de Salem Bazoum : un premier geste d’apaisement de Niamey dans le cadre des négociations avec la Cédéao

Le Tribunal militaire de Niamey a accordé, lundi 08 janvier, la liberté provisoire à Salem Bazoum, le fils de l’ancien président détenu depuis le 26 juillet dernier avec ses parents à la résidence présidentielle, et qui est sous le coup d’une inculpation pour « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou la sûreté de l’État ».
Cette libération a été obtenue grâce à la médiation du Togo, pays désigné médiateur avec la Sierra Leone par les chefs d’Etat de la Cédéao, dans le cadre de la recherche d’une solution négociée à la situation politique au Niger. Dans un communiqué, la Présidence togolaise a salué cette libération à « titre humanitaire », un geste « d’apaisement » des autorités de transition pour une paix durable et la reprise du développement.
Cette fois, c’est assurément la bonne! Le Fils de l’ancien président Bazoum Mohamed bénéficie d’une liberté provisoire depuis ce lundi 08 janvier suite à la décision du juge d’instruction en charge du dossier auprès du Tribunal militaire qui a inculpé Salem Bazoum Mohamed de « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou la sûreté de l’État ».