Contre La sansure

L’Union des Partis Politiques (UPP) recommande la mise en place d’un comité ad hoc

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Encouragé par ceux qui, selon le leader de l’UFR, Sidya Touré, passent des « des nuits au Palais des Nations… » afin de trouver les voies pouvant « empêcher les candidatures des leaders politiques majeurs… », le CNRD n’accepte toujours pas la main tendu des forces vives guinéennes. Ce qui pourrait, au cours des prochaines semaines, entraîner la reprise des manifestations de rue annoncées par le FNDC et les membres du G58, le RPG-AEC et alliés.

 

Membres du G58, différentes formations politiques font partie de l’Union des partis politiques (UPP). En réunion au siège du PUP, parti/État sous le régime du Général Lansana Conté, ces acteurs politiques se sont concertés pour identifier des pistes à proposer. Sékou Koureissy Condé, président du parti ARENA, et porte-parole de l’UPP a expliqué qu’il « est important que la voie du dialogue et de l’apaisement soit ouverte. Ceux qui se sentent exclus doit être rassurés que ce soit une ethnie, une organisation, un parti politique ou un seul citoyen« .

Il faut éviter la violence

Il a souligné l’UPP appelle « une fois encore au dialogue. Parce que ce que nous sentons venir est inquiétant et préoccupant. Le malentendu qui pointe à l’horizon peut amener à des prises de positions, à des formes de corps à corps. Il faut sauver l’unité nationale et la paix sociale. Il faut éviter par tous les moyens toute attitude, décision et comportement qui sera de nature à créer la violence. Il faut éviter la violence« .

Sékou Koureissy Condé, a souligné que l’UPP va s’adresser « à nos partenaires du groupe G58 et proposer au gouvernement de la transition, la mise en place d’un comité ad hoc et de consensus qui sera composé de 12 personnalités reconnues, qui vont parcourir en détails les déclarations du G58 et les actes posés par le CNRD. Pour éviter les ruptures et faire en sorte que la paix règne et que le dialogue s’impose« .

Pour un analyste politique, « c’est bon de faire des propositions. Mais est-ce que l’autre partie, le CNRD, est dans les dispositions d’écouter, de dialoguer. Pas sûr. L’UPP ne peut pas être un médiateur entre le G58 et le CNRD. Il faut plutôt demander au G58 et à son partenaire circonstanciel, le RPG a-e-c et ses alliés, de proposer au CNRD et aux forces sociales les pistes pour une sortie de crise. Et envoyer cela à la CEDEAO, avec une bonne diffusion au niveau des communautés guinéennes. Il faut démontrer à la communauté internationale que c’est le CNRD qui bloque la situation« .

 

Khady THIAM (Collaboration B. O. MAHMOUD)

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