Sur son compte Tweeter, le président de l’UFR, Sidya Touré a estimé que certaines personnes qui « passent des nuits » au Palais Mohamed V, siège de la Présidence guinéenne, ont pour objectif d' »empêcher les candidatures des leaders politiques majeurs« .
Pour un commentateur, « c’est aux leaders politiques que Sidya estiment être des candidats majeurs de se battre pour défendre leurs droits. Se battre comme leurs militants et sympathisants l’ont toujours fait à leur demande. Il ne faut pas compter seulement sur les manifestations. Il faut défier ce pouvoir d’organiser, sous supervision de la communauté internationale des élections générales, pour désigner les conseils communaux, régionaux, les députés et le président, avec une candidature de Doumbouya, mais sous supervision « .
De son côté, un acteur de la société civile estime que « les politiciens et les forces sociales devraient définir une meilleure stratégie pour cette transition. On parle plus des crimes économiques, mais pas ceux du sang. Or, il faut en parler pour que les responsables et exécutants de ces crimes soient inquiétés. Il faut préciser que c’est quand ils auront épuisé toutes les formes de recours qu’ils vont manifester. Et comme l’a dit M. Diallo, il faut inviter le CNRD et ses collaborateurs à organiser des élections, ne serait-ce que les communales, qui serviront à désigner les membres du Conseil de la transition, car ceux qui sont en place sont disqualifiés. Comme cela nous aurons une transition inclusive« .
Les élus et le CNRD vont convenir des institutions républicaines à mettre en place et proposer à la CEDEAO un délai de la transition qui ne devrait finir au plus tard en décembre 2023, avec la prestation de serment du Président de la République élu.