Mamadi Doumbouya, Sadiba, Idi Amin, Balla Samoura de nouveau réunis : ‘’Souvent, il faut régler les tirs quand il faut les régler’’
Des rumeurs sur des tensions entre la haute hiérarchie militaire ont circulé jusqu’au limogeage du général Sadiba Koulibaly. Mercredi, le colonel Mamadi Doumbouya s’est rendu au camp Samory Touré. Une rencontre qui a connu la présence de l’ancien chef d’état-major général des armées.
Le général de brigade Sadiba Koulibaly a fait sa première apparition publique de son poste de chef d’état-major général des forces armées et du ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat, 24 heures après sa nomination.
Autour de la table, en plus du colonel Mamadi Doumbouya et du général Sadiba Koulibaly, on notait la présence du Idi Amine, du général Balla Samoura de la gendarmerie, du nouveau chef d’état-major général des armées Ibrahima Sory Bangoura, du porte-parole de la présidence Amara Camara, du nouveau ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat ainsi que toute la hiérarchie militaire.
‘’Le président colonel Mamadi Doumbouya a, comme ses habitudes effectué des visites de travail au Quartier général où il a eu des échanges de travail avec le ministre de la défense, le commandement de l’armée et les cadres du CNRD pour discuter des sujets d’intérêt national. Essentiellement, c’est ce qui filtré de cette rencontre qui a été très productive. Au cours de cette rencontre, des grandes orientations ont été données, des grandes décisions ont été prises’’, indique le ministre porte-parole de la présidence.
Concrètement, précise le général de brigade Amara Camara, ‘’ce n’est pas nouveau. Il y aura des rencontres à chaque fois. Et c’est assez régulier que des contacts comme ça soient établis entre et chef suprême des armées et le commandement à la base pour voir si les instructions sont très bien appliquées. Comme on dit dans l’armée, souvent, il faut régler les tirs quand il faut les régler’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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