Quand je tente d’être dans la tête du monarque machiavélien guinéen sans couronne.

Alors que la transition se vide de sa substance et que la situation sociopolitique risque de se dégrader sur le long terme.
Et que l’élection risque de devenir une autre sélection, que l’espoir qu’il avait tant suscité s’est transformé en désillusion.
Les interrogations et les incertitudes demeurent surtout.
Le transiteur guinéen alias Mamady Doumbouya qui ne parle que pour faire peur au silence, cherche à se débattre pour vendre un projet sans orientation, sans plan.
C’est-à-dire un projet qui secoue tout et rien à la fois et qui éclot dans la coquille du silence.
Or on a comme l’impression, qu’importe ce qu’il fera, et que même s’il devenait pire que Paul Kagame ou encore Blaise Comparé, et qu’il fasse revenir la sagacité.
Ou qu’il tente d’inventer une autre façon de piller le pays qui est pire que celle qu’il nous impose depuis trois ans.
Qu’il crée par ailleurs, comme on a pu le constater hier à Kankan, dans sa ville natale, une autre forme de démagogie qui flatte le peuple pour l’exploiter, une autre forme de division, une énième forme d’oppression plus criante, le ver est déjà dans le fruit et il y restera pour longtemps .
Et cela depuis qu’il a décidé de faire de son isoloir une réunion de personnes qui ignorent carrément l’état du pays, dont le chef est tout sauf le garant de la pérennité, et sans aucune capacité de développement du service public.
Rien de surprenant, car vous avez décidé seul de leurs critères.
Avec vous on ne discute pas du programme, ni des arbitrages que vous faites pour nous.
Vous êtes des boîtes noires . Ça nous rend dépendants.
Le système nous gère, dira-t-on.
D’aucun vous diront, de rayer le disc de Bah Oury le droit- de-l’hommiste devenu collaborateur assumé de la terreur, de Dansa Kourouma, de Balla Samoura, Amara Camara, Kiridi Bangoura, Ousmane Gaoual Diallo, Sidiki Camara alias Idi-Amin, Alhousseini Makanera Kaké.
Mais cela signifierait, mettre la pérennité de la cité au-dessus de vos intérêts égoïstes.
Or en bon pion de la françafrique, en bon concepteur de la violence d’État, du nationalisme ethnique, vous n’avez ni le courage, ni le temps, ni la moralité, ni la lucidité, ni la force de relever ce défi et de résister contre ces vers, puisque vous êtes indissociables.
Donc le mieux c’est de libérer vos cerveaux avec un dégât déjà programmé.
Dommage sieur Mamady Doumbouya que l’envie démesurée du pouvoir, cette peste de la vie des hommes de pouvoirs en Afrique francophone, ce ver immortel en eux, cet enfer des peuples africains ont aussi infesté votre âme.
Juste un projet chaos, un autre brouillon de l’avenir!
La transition dégénère dans le despotisme d’un seul et comme pour dire elle est l’acquis pour les faibles, mais seuls les plus forts en profitent.
En attendant je parts me reposer sur l’olympe des bergères
Aïssatou Chérif Baldé.