SEKOU KOUNDOUNO: « Les journalistes devraient demander aux juristes ce qu’il faut entendre par cette expression »
» Communiqué aux fins d’instructions générales de politique pénale « , voilà la nouvelle trouvaille du ministron Alphonse Charles Wright. Les journalistes devraient demander aux juristes ce qu’il faut entendre par cette expression.
Au fond, c’est une invention pure et simple du « magistrat enregistreur de ses collègues« . C’est la preuve qu’il confond et mélange tout.
Malheureusement, il n’existe pas dans son entourage des collaborateurs courageux capables de lui dire qu’à travers ces notions farfelues qu’il invente, il est en train de rabaisser la Justice guinéenne. De la secrétaire générale à l’inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires, en passant par le chef de cabinet du ministère et les nombreux directeurs et conseillers du département, il n’y a personne qui puisse l’alerter sur cette descente aux enfers de la Justice guinéenne depuis que le putschiste en chef a nommé cet ignorant à la tête de ce secteur hautement régalien.
Alphonse Charles Wright est non seulement limité, mais il choisit comme collaborateurs des magistrats aussi ignorants et zélés que lui à l’image du procureur général près la Cour d’appel de Conakry et certains procureurs de la République qui n’ont aucune personnalité.
En parlant de » communiqué aux fins d’instructions générales de politique pénale « , Alphonse Charles Wright prouve qu’il ne sait pas ce qu’il faut comprendre par « politique pénale » et par » instructions générales de politique pénale « . Qu’est-ce que les gardes des Sceaux des autres pays de la sous-région diraient de la Guinée en lisant et en écoutant les inepties juridiques du » distributeur automatique d’injonction aux fins de poursuites judiciaires » ?
Que dire de cette vidéo où l’on voit le bouffon Alphonse Charles Wright en train de s’égosiller en humiliant des pères de famille pour masquer ses carences et sa propre responsabilité dans le naufrage du département de la justice ?
Malheureusement, celui qui l’a nommé à ce poste et qui est aussi limité que lui, ne se rend même pas compte que l’image de la Guinée est totalement écornée par la théâtralisation, l’infantilisation et la désacralisation de sa justice notamment.