Sondage Yahoo News/YouGov : 51 % des électeurs estiment que condamner Trump pour un « crime grave » serait un « résultat équitable »
La plupart des électeurs américains (51 %) estiment que si l’ancien président Donald Trump était reconnu coupable d’un « crime grave » dans les mois à venir, ce serait un « résultat équitable destiné à le tenir responsable de ses actes », selon un nouveau rapport de Yahoo News. /YouGov – et plus encore (53 %) affirment qu’il « ne devrait pas être autorisé » à exercer à nouveau la fonction de président dans un tel scénario.
L’enquête a été conçue en partie pour sonder ce que les électeurs savent et ne savent pas sur les 91 accusations criminelles auxquelles Trump fait face dans quatre affaires pénales différentes – et comment ces affaires pourraient affecter son avenir politique alors qu’elles se déroulent parallèlement à la course présidentielle de cette année.
Pourtant, même si une faible majorité d’électeurs affirment qu’une condamnation serait un résultat équitable, un grand nombre d’électeurs républicains et de tendance républicaine pensent déjà le contraire : que toute condamnation serait « un résultat injuste destiné à nuire politiquement à [Trump] ». (72%) et que Trump devrait être autorisé à servir à nouveau même s’il est reconnu coupable d’un crime grave (68%).
Le sondage Yahoo News/YouGov auprès de 1 594 adultes américains a été réalisé du 25 au 29 janvier.
De nombreux Américains ignorent les problèmes juridiques de Trump
Aucun ancien président – et encore moins un ancien président candidat à la réélection – n’a jamais été un criminel condamné, et cette possibilité sans précédent est le plus gros joker restant dans une compétition qui ressemble de plus en plus à une revanche entre le président Biden et Trump .
Mais une condamnation pénale pourrait-elle vraiment changer la façon dont les gens votent en novembre ?
La première chose à noter est que malgré une abondante couverture médiatique, la connaissance des diverses accusations portées par Trump est loin d’être universelle. En fait, un peu plus de la moitié des Américains déclarent que Trump a été inculpé pour chaque crime présumé, la plus grande sensibilisation étant exprimée pour avoir « pris des documents classifiés à la Maison Blanche et entraver les efforts visant à les récupérer » (58 %) et la plus faible pour « avoir tenté d’entraver la certification ». d’une élection présidentielle » (50%).
Cela signifie que près de la moitié du pays pense que Trump n’a pas été inculpé (de 14 à 18 %, selon l’accusation) ou n’en est pas sûr (de 27 à 32 %). Les Républicains sont particulièrement ignorants des inculpations de Trump, la plupart affirmant qu’il n’a pas été inculpé pour une accusation particulière (24 % à 30 %) ou qu’ils n’en sont pas sûrs (27 % à 35 %).
Ces chiffres changeront probablement une fois que les différents procès de Trump commenceront plus tard cette année.
Dans le même ordre d’idées, la plupart des Américains ne réalisent pas – encore – que la loi américaine n’empêche pas automatiquement un criminel condamné d’occuper le Bureau Ovale . À la question de savoir si une personne reconnue coupable d’un crime grave serait « empêchée par la loi d’exercer les fonctions de président », il est plus important de répondre oui à tort (40 %) que de répondre correctement non (26 %) ; 33 % supplémentaires ne sont pas sûrs.
Les démocrates sont particulièrement susceptibles (53 %) de se tromper sur cette question, mais même un tiers des républicains (31 %) semblent penser qu’une condamnation disqualifierait légalement le candidat le plus probable de leur parti. Pour certains électeurs, cela pourrait être un réveil brutal si Trump était reconnu coupable dans les mois à venir – et continuait ensuite sa campagne comme si de rien n’était.
Différents procès présentent différents dangers pour Trump
Dans l’état actuel des choses – avec des procès imminents à New York (prétendus paiements secrets à l’actrice adulte Stormy Daniels), en Floride (documents classifiés), en Géorgie (ingérence électorale) et à Washington, DC (également ingérence électorale) – la plupart des Américains disent déjà qu’ils envisageraient un candidat « inapte à la présidence » s’il a été reconnu coupable de conspiration visant à renverser les résultats des élections (58 %), de tentative d’obstruction à la certification d’une élection (54 %) ou de prise et de thésaurisation de documents classifiés (53 %).
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