Un pouvoir devrait se méfier des sirènes du vol d’étourneaux !(Par Sayon Mara)

Pour leurs intérêts, les sirènes du vol d’étourneaux sont prêtes à tout. Quitte à faire croire au détenteur du Kibangni (Chef) qu’on pourrait cacher le soleil avec une main ou que la vie de la Nation se résumerait à lui ; Sans lui, la Nation basculerait et qu’il n’y aurait ni paix ni bonheur : Alé lé yan ! I tanambé ! Khö an woni dö ! Même si elles savent pertinemment que c’est Sysiphe, cette démarche.
Mais, lorsque la situation tourne autrement, toutes ces sirènes du vol d’étourneaux disparaitront ; elles quitteront toutes le navire et seront les premières à livrer le Chef aux chiens de la République. Le Chef se retrouve ainsi tout seul, perdu dans ses pensées. « On lui a pourtant dit de ne pas prendre ce sentier interdit ». Pourtant, personne ne lui avait dit cela. C’est la défaite.