Contre La sansure

Abdoulaye Bah, conseiller politique de Cellou Dalein recommande la formation d’un gouvernement de missions

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Abdoulaye Bah, ancien président de la Délégation spéciale de Kindia, et Conseiller politique du président de l’UFDG (Cellou Dalein Diallo) était l’un des invités de l’émission ‘Mirador’ de FIM FM. Il a estimé que la formation d’un gouvernement de mission pourrait favoriser la réussite de la transition.
Pour lui, ‘’aujourd’hui, si j’ai un conseil à donner à la classe politique pro-démocratie, c’est d’exiger la dissolution du gouvernement et mettre en place un gouvernement d’union nationale ou de mission politique qui va gérer les affaires politiques qui vont conduire la Guinée à l’organisation des élections politiques municipales, parlementaires et présidentielles’’.
Il soutient que « si la Guinée veut réellement finir la transition en beauté et dans la paix, il faut absolument un gouvernement de mission politique qui va conduire les actes courants et qui va amener les guinéens aux élections présidentielles, parlementaires et communale. Si cela n’est pas fait, je vous assure que c’est une autre transition qui va arriver et cela n’est pas souhaitable (…) La classe politique, habilitée à exercer le pouvoir politique sur l’échiquier politique guinéenne, est exclue de la transition politique. Pour pouvoir calmer les ardeurs, les ambitions, il faut partager le pouvoir politique. Autrement, ça ne marchera pas’’.
Convaincu qu’il faut « un Premier ministre politique qui connait la sociologie, la géologie, la géographie, l’odeur des guinéens et de la Guinée. Mohamed Béavogui était absent de la Guinée depuis 30 à 40 ans. Aujourd’hui, il a fui le pays », il estime que « la solution aux problèmes de la Guinée aujourd’hui, c’est la mise en place d’un gouvernement représentatif de toutes les composantes nationales« .

Un gouvernement d’union, mais également des C.R., des C.C et C.D.

Pour un analyste politique, « la formation d’un gouvernement d’union n’est pas la solution. Il faut former en plus de ce gouvernement, des conseils régionaux (dans chaque capitale régionale), des conseils communaux (dans chaque chef lieu de préfecture) et de districts (dans chaque sous préfecture). On accorde 50 pour cent aux partis politiques et forces sociales qui veulent une durée maximale de 24 mois pour la transition et les 50 autres au CNRD et ses partisans politiques et sociaux« .
Poursuivant, il ajoute qu’il « faudrait également que le CNT soit rééquilibré, comme je vous l’ai souvent dit. Actuellement, à peine 6 conseillers sur les 81 membres du CNT sont neutres ou proches des partisans du camp de ceux qui veulent une transition inclusive de moins de 24 mois. Le reste, soit 75 membres sont alignés derrière le CNRD. En nommant 68 qui vont s’ajouter aux 6, nous aurons un CNT consensuel, équilibré et légitime« .

 

Mamadou Alpha BAH

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