« Aucune décision de le (PM Gomou) recevoir ou pas aux sièges des Coalitions n’est encore prise ».

Après son discours, c’est dans sa page Facebook que le le président de l’UFDG, Cellou Dalein a indiqué qu’aucune « décision de recevoir ou pas le Premier ministre aux sièges des Coalitions n’est encore prise« .
Le président Cellou Dalein Diallo écrit : « les Coalitions du Quatuor ont décidé, après concertation, de ne pas reconnaître les facilitatrices du dialogue politique et donc de ne pas les recevoir à leurs sièges respectifs.
Cette décision était motivée par le fait que ces facilitatrices ont été désignées de façon unilatérale par le Gouvernement, visiblement pour remplacer le médiateur de la CEDEAO, sans aucune concertation préalable avec la classe politique.
Par contre, pour le Premier Ministre, aucune décision de le recevoir ou pas aux sièges des Coalitions n’est encore prise.
Il appartient à chaque coalition, en concertation avec les autres membres du Quatuor, de se prononcer sur cette question.
L’UFDG, qui n’est pas individuellement sollicitée pour cette visite, les courriers étant adressés à l’ANAD, se conformera à la décision que celle-ci prendra en concertation avec les autres membres du Quatuor ».
On n’a pas reçu les facilitatrices, on ne devrait pas recevoir leur mandataire

Selon un observateur, « il ne faudrait pas s’attendre à ce que le quatuor reçoive le premier ministre. Un dirigeant de l’ANAD m’a dit ceci : ‘on n’a pas reçu les facilitatrices, on ne devrait pas recevoir leur mandataire’. Pour ce responsable de l’ANAD, M. Cellou Dalein a rectifié les propos de M. Kalémodou Yansané sur une possible rencontre de M. Gomou. Donc, comprenez que nous alliés de l’UFDG, dans l’ANAD, et partenaires du quatuor n’allons pas nous laisser endormir par ces démarches du PM Gomou et ses facilitatrices, qui cherchent à saboter la transition. Nous tenons à la médiation de la Cedeao et ne voyons pas la nécessité du Cadre du dialogue inter-guinéen. Le gouvernement ne peut diriger ce dialogue dont il est l’une des parties. Nous voulons d’un dialogue qui va favoriser un retour à l’ordre constitutionnel et non un cadre de dialogue qui va œuvrer pour la confiscation du pouvoir et l’exclusion des principaux leaders politiques ».
Va-t-on vers l’échec du Cadre de dialogue du Premier ministre Bernard Gomou ? Certains analystes le croient, en estimant que « la responsabilité incomberait au Premier ministre et surtout à ses facilitatrices, principalement Mme Makalé, qui connaît les problèmes de cette transition, mais refuse ou n’ose pas faire des propositions de solutions. Elle faisait partie des forces vives qui revendiquaient du CNRD une implication des partis politiques dans cette transition. Comme beaucoup d’autres, elle a préféré les avantages offerts par le pouvoir aux intérêts des guinéens ».
Le quatuor et les autres forces vives qui partagent avec eux les mêmes positions ne devraient-ils pas proposer un chronogramme de 24 mois commençant à une date déterminée (le 11 mai 2022 ou le 20 juillet 2022) destiné au CNRD, à son gouvernement et à son CNT ?
Mamadou Alpha BAH