Charles Wright a rendu visite à Kassory Fofana, hospitalisé à la clinique Pasteur
Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright, a informé hier qu’il a « eu un entretien fructueux avec Dr Kassory Fofana qui m’a témoigné de sa satisfaction liée à ma visite et m’a rassuré qu’il va bien. Car, les premiers soins à lui administré ont permis de stabiliser sa tension à 13 et la cessation des vomissements. Il ne souhaitait même pas que cette information soit relayée par voie de presse ».
Après avoir indiqué que dès son arrivée à la clinique, il s’est rendu au chevet du dernier Premier ministre d’Alpha Condé, en précisant : « j’ai eu au préalable un entretien avec le corps médical qui m’a rassuré que son état n’est pas alarmiste, et qu’il a été décidé, suivant le protocole médical, de le soumettre à des examens approfondis pour s’assurer de quoi dont il souffre », le ministre Wright a informé que Dr. Ibrahima Kassory Fofana « s’était plaint des maux de ventre, c’est ce qui a conduit le médecin à l’examiner. Il avait estimé un problème alimentaire qui lui donnait des maux de ventre et sa tension était à 16.10. J’ai demandé aussitôt au Directeur de l’administration pénitentiaire, qu’il soit admis à la clinique Pasteur pour pousser des examens médicaux pour savoir un peu plus sur sa maladie« .
Poursuivant, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a estimé que ce sont « les colporteurs de la crise et du dénigrement ont voulu utiliser cette nouvelle pour tenter d’intoxiquer l’opinion d’où les présentes précisions (…) L’opinion sera informée dans la limite du secret médical de l’évolution de son état de santé qui n’est pas alarmiste selon la source médicale. En attendant les résultats, il reste à la disposition de la structure sanitaire pour observation médicale« .
Pour un commentateur, « la Justice guinéenne est trop dépendante de l’Exécutif. Elle ne juge pas les prévenus, mais ne les libère pas, malgré des décisions pour les placer sous contrôle judiciaire. Tout le monde a vu les images du PM Kassory, à Washington, secouru par les services d’urgence. Pourquoi emprisonner des personnalité et retarder leur jugement, au motif que l’on cherche les preuves… C’est malheureux. Espérons qu’avec les conclusions du dernier sommet extraordinaire de la CEDEAO, avant-hier samedi 18 février, les choses vont changer ».