Contre La sansure

Début de la transition de 24 mois : Lansana Kouyaté estime qu’il faut attendre le Sommet des Chefs d’État de la CEDEAO

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Hier, à l’Assemblée générale du PEDN, dont il est le président et fondateur, parlant de l’accord intervenu entre les autorités guinéennes et la CEDEAO, l’ancien premier ministre Lansana Kouyaté a estimé qu’il faut attendre le Sommet des Chefs d’État de la CEDEAO.

Pour lui, « ils se sont entendus que la transition se fasse sur 24 mois. Il y a eu un communiqué du gouvernement et le porte -parole aussi l’a explicité. C’est, pour le gouvernement, de janvier 2023 à décembre 2024. Selon ma lecture. Est-ce que cela fait l’objet d’un consensus avec la CEDEAO? Laissons la CEDEAO avoir sa première réunion, on aura une plus grande visibilité« .

Ajoutant que « la décision sur les 24 mois« , il a rappelé que « le PDEN l’a dit depuis assez longtemps déjà. Au mois de mai quand nous avons reçu le chronogramme n’est ce pas du ministère de l’Administration, nous avons dit que tout ce qui a été programmé et publié dans le chronogramme pourrait être contenu dans 24 mois. C’est venu de nous, on l’a dit. La CEDEAO ne s’était pas prononcée d’abord mais nous avons dit que tout cela peut être fait en 24 mois et la CEDEAO, des mois après, est venue à ça. J’en suis heureux pour mon parti ».

Lansana Kouyaté doit être plus clair 

Commentant cette sortie de Lansana Kouyaté, un cadre de l’ANAD invite « à demander à M. Kouyaté d’être plus clair. C’est-à-dire que pour lui aussi, contrairement au Colonel Doumbouya, qui affirme que c’est le 1er janvier 2023, cela devrait bien avant, au mois de mai 2022. Parce qu’il a dit que c’est lui et son PEDN qui, en mai 24, ont suggéré un chronogramme de 24 mois. Il ne faut pas qu’il ait peur de contredire ses amis du CNRD, dont il serait une des candidats potentiels. De toutes les façons, la classe politique et des forces sociales sont majoritairement opposés à un début du chronogramme après le 20 juillet 2022. À Cette date, le président en exercice de la CEDEAO a convenu avec Colonel Doumbouya, président de la transition guinéenne d’une durée de 24 mois« .

Si les chefs d’États de la CEDEAO soutiennent que la transition a commencé le 20 juillet 2022 les autorités guinéennes auront-elles les moyens de s’opposer ? « Non. Le CNRD, son gouvernement et le CNT auront intérêt à accepter le chronogramme qui partirait de juillet 2022 à juin 2024. Faute de quoi, les sanctions vont tomber surtout si d’ici là le quatuor et les forces sociales présentait un chronogramme de 18 à 21 mois pour la transition, en expliquant qu’ils se référent à l’adoption en mai 2022 du chronogramme de 36 mois par le CNT que la CEDEAO a exigé de réduire à 24 mois et que le CNRD du Colonel Doumbouya a accepté ».

Brehim Ould MAHMOUD

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