CONAKRY-L’insécurité continue de battre son plein à Conakry. Dans la nuit du vendredi à samedi, 04 février 2024, une famille a été attaquée à Kissosso, dans la commune de Matoto, aux envions de 4 heures, par des individus armés. Au cours de ce braquage, Harouna Barry, un père de famille a été mortellement touché par balles par les assaillants, a appris Africaguinee.com.
L’attaque a été menée par trois individus, dont deux à visages couverts. Cherchant à s’introduire par effraction au domicile de la famille Barry, l’un d’entre eux a ouvert le feu sur monsieur Harouna Barry, gestionnaire du groupe scolaire Elhadj Boubacar Souaré. Joint au téléphone ce dimanche, le cousin du défunt explique les circonstances de l’attaque.
« C’est aux alentours de 4 heures du matin que le jeune frère du défunt, Mouctar Souaré, a entendu du bruit venant de la porte d’entrée du salon. Il s’est levé pour aller voir, et effectivement, il a vu un jeune qui était en train d’ouvrir la porte avec un pied de biche. Le domicilié a fait deux fois du bruit pour attirer l’attention de l’assaillant, mais le monsieur ne s’est pas arrêté. C’est ainsi qu’il est parti vers la chambre de son frère qu’il a hélé, en disant koto Harouna (frère Harouna), appelé Big(surnom d’un gendarme habitant près de chez eux), pour lui dire que nous sommes attaqués par des bandits. Du coup, Harouna s’est levé et est parti avec son frère, trouver que l’assaillant a fini d’ouvrir la porte métallique, il s’était dirigé vers la porte en vitre », a expliqué Boubacar Souaré, cousin de Harouna Barry.
Il ajoute que le défunt Harouna Barry, a reçu la balle à l’abdomen, quand il appuyait son frère Mouctar pour empêcher les assaillants de procéder à leur sale besogne.
« Ils sont venus au nombre de 3. Deux portaient le cagoule, mais celui qui cassait la porte n’était pas encagoulé. Et les deux qui avaient des visages couverts, détenaient des armes automatiques. L’un d’entre eux a reculé de deux pas et a ouvert le feu en direction de la porte. La balle a touché Harouna Barry au niveau de l’abdomen », poursuit notre interlocuteur.
Les bandits, une fois introduits dans le domicile, se sont mis à la recherche de l’argent, mais en vain. N’ayant eu gain de cause, ils ont pris d’autres biens matériels (téléphones et autres), avant de quitter le lieu.
Harouna Barry, transporté d’urgence à l’hôpital la même nuit, a bénéficié d’une prise en charge à l’hôpital Donka. Il a rendu l’âme ce dimanche, à 13 heures.
Aimé et apprécié dans son quartier pour son immense gentillesse envers les jeunes, Harouna Barry laisse derrière lui une fille de 3 ans et une veuve. Une plainte est portée contre X devant une institution de sécurité publique.
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