« La CRIEF doit comprendre que beaucoup de guinéens sont favorables à sa mise en place ». (Par Me Traoré) : ‘’la CRIEF doit rester après la transition, quelle que soit la durée de celle-ci’’
Mais certains errements constatés ces derniers temps au niveau de cette juridiction suscite des inquiétudes.
À cette allure, des personnes qui ont, de manière éhontée, pillé les richesses nationales au su et au vu de tout le monde parviendront à s’attirer la sympathie de l’opinion publique en se faisant passer pour de simples innocents victimes d’une forme de chasse aux sorcières et en passant sous silence les graves délits qu’elles ont commis dans la gestion des affaires publiques.
Si la Guinée perdait la lutte contre les délinquance financière et économique en cette période de transition, elle mettrait des années encore avant de régler cette question. La CRIEF, doit éviter que par sa faute, la répression des infractions économiques et financières soit vouée à l’échec.
La CRIEF doit comprendre que beaucoup de guinéens sont favorables à sa mise en place mais condamnent parfois ses méthodes. La CRIEF doit savoir que si le citoyen ordinaire peut se nourrir de simples rumeurs, de la commune renommée, des on-dit, elle est obligée quant à elle de se fonder sur des éléments solides avant de prendre des mesures contre des personnes dont la liberté, l’honneur et le patrimoine sont en jeu.»