Contre La sansure

« J’ai eu froid au dos » en lisant « la réaction du Ministre porte parole du Gouvernement, le ‘sulfureux grand frère’ Ousmane Gaoual ».

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J’ai lu la réaction du Ministre porte parole du Gouvernement, le « sulfureux grand frère » Ousmane Gaoual sur un site de la place (Africaguinee) en réponse au memo adressé au Président de la Transition par la Conférence des coalitions….

Mais j’ai eu froid au dos pour l’image très prétentieuse, émotionnelle et contreproductive que cette transition sous CNRD laissera de la jeune génération que nous sommes.

A le lire en des termes comme « nous ne sommes pas dans une cogouvernance… » ou « est ce que le gouvernement est dans l’obligation de rendre compte à Paul ou à Pierre… », la question qu’on se pose est de savoir : Y a t- il, donc pour la jeune génération aux affaires, un problème de compréhension sur la portée de la gouvernance participative et de la redevabilité? Ou bien c’est sa feuille de route de porte parole du gouvernement qui lui impose le rôle de jeteur de grenade politique dans toutes les directions à chaque prise de parole quels que soient les effets néfastes que cela aura sur la conduite de la transition?

En effet, il serait très important dans le vivre ensemble en démocratie, quand on est aux affaires, de prendre en compte la dimension légitimité et légalité à chaque fois qu’on pose un acte ou qu’on se prononce au nom de l’État. En d’autres termes, se rappeler toujours comment on est arrivé là où nous sommes en rapport avec les règles et la voix du peuple.

C’est pour cela dans des démocraties plus participatives, même si on est élu à la plus haute responsabilité (Président de la République) du pays, lorsque qu’on a pas la majorité des voix des électeurs, telle que la majorité au parlement, on fait recours à la cogouvernance. Que dire alors si on est là (Ministre ou autre) par accident à la suite d’un coup de force et non pas par la volonté du peuple à la suite d’élections?

J’en appelle à l’humanité, à la responsabilité, à l’amour de la patrie et au sens de l’honneur de ma génération en toute circonstance et surtout, quand on parle et agit au nom de l’État, en étant nourri et entretenu par le contribuable. Et surtout, il faut savoir grandir en fonction de notre statut dans la société.

En conclusion, il faut rappeler, que ces quelques mots, n’ont rien de personnel, mais juste une autre occasion non souhaitée pour moi, de m’adresser à ma génération et à tous les détenteurs de pouvoir public dans une société aussi fragile ou vulnérable que la nôtre.

Abdoul SACKO                                                                                                                         Coordinateur du FFSG  

 

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