« MORY CONDÉ devient de plus en plus une menace pour la paix et pour le processus d’un retour rapide et apaisé à l’ordre constitutionnel ». (S. Konaté)

Le malheur pour notre pays, c’est d’avoir eu , en cette période difficile et cruciale pour notre jeune démocratie, des ministres incompétents, suffisants, méprisants et arrogants, prêts à tout sacrifier sur l’autel de l’argent et de leurs ambitions démesurées.
S’il existait un Nobel de l’égo surdimensionné corrélé à une sécheresse intellectuelle, Mory Condé en serait le premier récipiendaire tant la vacuité de sa rhétorique défie toute concurrence.
La menace de dissolution ou de suspension des partis politiques est honteuse, méprisante et indigne d’un Ministre de l’Administration du Territoire, tutelle des partis politiques.
De par ces agissements, MORY CONDÉ devient de plus en plus une menace pour la paix et pour le processus d’un retour rapide et apaisé à l’ordre constitutionnel.
Mais à l’UFDG, nous ne nous rabaisserons jamais au même niveau moral que ceux qui sont incapables de dénoncer les assassinats ciblés, les bavures de nos forces de défense et de sécurité, l’injustice, les arrestations et les détentions arbitraires et extrajudiciaires.
Nous ne répondrons pas aussi aux invectives par des invectives car nous respectons le peuple de Guinée.
Au nom de ce respect et par pudeur pour les souffrances qu’il endure en cette période de transition, nous nous focaliserons sur l’essentiel, c’est à dire un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Personne, je dis bien personne, ne peut dissoudre un parti politique légalement constitué et qui, malgré les intimidations et les répressions continue de se battre contre l’injustice, l’arbitraire, la corruption, l’enrichissement illicite, la confiscation du pouvoir et des libertés individuelles et collectives .
Pour la paix et le vivre ensemble en Guinée, l’UFDG a accepté beaucoup de choses mais elle n’acceptera pas les foutaises.
Les initiatives qui visent à soutenir la démocratie, les libertés et l’état de droit, notre parti continuera à apporter son soutien tant que cela est nécessaire. Personne ne réussira à nous faire taire.
Quand on fait le choix d’interdire les manifestations pacifiques on ne s’étonne pas que cela se transforme en des scènes de guérilla urbaine. La manifestation est un droit constitutionnel et reconnue par toutes les institutions internationales.
Ma compassion à l’ensemble des familles des victimes et prompt rétablissement aux blessés.

Souleymane ‘Souza’ KONATÉ

Conseiller en communication de Cellou Dalein DIALLO