Mamadi Doumbouya a lui-même ouvert la porte. En décrétant le lancement de la campagne pour son référendum taillé à sa mesure, il a déclenché une vérité simple : aucune manifestation ne peut désormais être interdite sans qu’il n’enterre lui-même sa propre campagne.
Dès lors, le peuple de Guinée a un devoir : sortir massivement et pacifiquement, pancartes à la main et voix au ciel, pour dire non à la confiscation de la République. Non au boubou constitutionnel cousu pour un seul homme. Non à la perpétuation des bottes sur notre avenir. Oui au retour à l’ordre constitutionnel, dans le respect des droits et libertés de tous les citoyens.
Le rendez-vous est fixé : à partir du 5 septembre 2025, sur toute l’étendue du territoire national, répondons à l’appel des Forces Vives et de Cellou Dalein Diallo. Dans chaque quartier, chaque ville, chaque village, faisons entendre cette vérité : la Guinée appartient à son peuple, pas aux usurpateurs.
Et la diaspora ? Elle n’est pas en reste. La Synergie des Forces Vives a déjà annoncé une série de manifestations à travers le monde — en Europe, en Amérique et en Afrique — pour exiger le départ de Mamadi Doumbouya et de ses bottes. Ce souffle international vient renforcer la flamme populaire à l’intérieur.

 

L’équation est claire, irréversible, implacable : Mamadi Doumbouya et ses bottes doivent partir. Car un peuple debout ne recule pas. Car la dignité nationale ne se troque pas. Car la vérité finit toujours par vaincre la brutalité.
Vive le Peuple de Guinée, debout et souverain.
Alpha Issagha Diallo
Écrivain, témoin du réel
Porte-plume de la résistance