Mali : le Parena demande aux « autorités à fixer de manière consensuelle un calendrier de retour à l’ordre constitutionnel…»
Au vu de l’expiration du délai du 26 mars 2024 fixant la fin de la Transition, conformément au décret N°2022-0335/ PT-RM du 06 juin 2022, le PARENA (Parti pour la renaissance nationale) a exhorté, le 27 mars 2024, les « autorités à fixer de manière consensuelle un calendrier de retour à l’ordre constitutionnel par des élections libres, transparentes et crédibles ».
En outre, le parti présidé par Tiébilé Dramé, ancien ministre, invite les autorités de la transition à créer les conditions de la confiance et de l’union sacrée autour du Mali et des Forces de défense et de sécurité pour faire face aux menaces et aux défis qui assaillent le pays; à libérer les prisonniers d’opinion; à permettre le retour des exilés politiques; à arrêter le cycle de dissolution des associations et partis; à cesser les interpellations pour délits d’opinion; et à consolider l’État de droit et le cadre démocratique et républicain.
Dans une déclaration rendue publique, le 27 mars 2024, à l’occasion du 26 mars 2024, journée des martyrs, le PARENA a fait savoir que le peuple malien, à l’intérieur et dans la diaspora, a commémoré, le 26 mars 2024, le 33ème anniversaire de la révolution démocratique de mars 1991. En se recueillant au pied du monument dédié aux martyrs, indique le PARENA, le Président de la Transition a rendu hommage aux Maliens de tous âges tombés, il y a 33 ans, en janvier et mars 1991 pour la liberté, l’État de droit, le multipartisme et la justice sociale.
Le PARENA s’incline devant la mémoire des martyrs de 1991 et salue l’engagement et le sacrifice des acteurs du mouvement démocratique, combattants de la liberté et de la démocratie pluraliste. Selon le parti Bélier-Blanc, le 26 mars marque la victoire du peuple malien sur l’autocratie et la dictature du parti unique.
Le parti de Tiébilé Dramé précise que cette date est incontestablement une étape importante de l’évolution politique/historique du Mali. Le PARENA saisit l’occasion du 26 mars pour encourager les autorités de la transition à instaurer un climat politique et social apaisé, prélude au retour à la normalité constitutionnelle.
« Dans cette optique, et au vu de l’expiration du délai du 26 mars 2024 fixant la fin de la Transition, conformément au décret N° 2022-0335/ PT-RM du 06 juin 2022, le PARENA exhorte les autorités à: fixer de manière consensuelle un calendrier de retour à l’ordre constitutionnel par des élections libres, transparentes et crédibles; créer les conditions de la confiance et de l’union sacrée autour du Mali et de nos Forces de défense et de sécurité pour faire face aux menaces et aux défis qui assaillent le pays; libérer les prisonniers d’opinion; permettre le retour des exilés politiques; arrêter le cycle de dissolution des associations et partis; cesser les interpellations pour délits d’opinion; consolider l’État de droit et le cadre démocratique et républicain. Ces mesures renforceront, à n’en pas douter, la cohésion nationale et conforteront le dialogue inter-malien en cours pour réconcilier les Maliens et stabiliser le pays », révèle la déclaration du Parti pour la renaissance nationale.
Aguibou Sogodogo