Dès les premières heures du coup d’État du 5 septembre, nous avons été les premiers à critiquer cet acte qui ne fait pas honneur à notre République. Étant donné que tous les coups d’État en Guinée ont échoué, ce préjugé a poussé de nombreuses personnes à envisager un scénario similaire. Cependant, après quelques mois de gouvernance de transition militaire dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, la Guinée a retrouvé son souffle perdu depuis de nombreuses années.
Il est important de souligner que tout coup d’État est illégal et anticonstitutionnel, car il implique une prise de pouvoir par la force plutôt que par des moyens démocratiques. Les coups d’État peuvent avoir des conséquences néfastes pour les institutions étatiques, la stabilité politique et la sécurité des citoyens.
Cependant, il est également important d’analyser la situation actuelle en Guinée de manière impartiale et de reconnaître les évolutions positives par le CNRD. Toutefois, cela ne doit pas justifier ou légitimer les moyens antidémocratiques utilisés pour accéder au pouvoir.
Il est important de chercher à construire une Guinée unie et prospère, mais cela doit se faire dans le respect de l’État de droit et des institutions démocratiques. Les préjugés ne devraient pas influencer notre évaluation de la situation actuelle en Guinée, mais nous devrions plutôt nous appuyer sur des faits objectifs.
Enfin, rien ne peut nous empêcher de dénoncer les choses telles qu’elles sont. Comme l’a dit quelqu’un d’autre : « Si la Guinée gagne, personne ne perd ».
Ibrahima CHERIF, Politologue
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